Deux attentats ont visé un hôtel touristique à Sousse et le mausolée du défunt président tunisien Habib Bourguiba. Aucune victime n'a été déplorée, excepté le kamikaze. Selon les premiers témoignages, un terroriste a tenté de se faire exploser, à l'aide d'une ceinture d'explosifs, à l'intérieur de l'hôtel Ryadh Palms, au centre-ville de Sousse. Cet hôtel se trouve près des plus grands hôtels de la Corniche de Boujaâfar, une des principales artères touristiques de la ville. La bombe transportée par le terroriste a explosé avant que celui-ci puisse entrer dans l'hôtel, car il en a été empêché par un agent de sécurité. L'explosion a déchiqueté le terroriste sans faire d'autres victimes, selon les premiers éléments en notre possession. L'artère de Boujaâfar a été totalement interdite d'accès, suite à cette tentative d'attentat. Forces de l'ordre et armée sont actuellement sur les lieux en train de disperser la foule, de crainte qu'il y ait un nouvel attentat. Une panique a été enregistrée chez les touristes présents dans l'hôtel qui ont décidé de quitté mani militari les lieux. La direction du complexe a tenté de calmer les vacanciers, leur indiquant qu'il s'agissait que d'un acte isolé, en vain. La version d'une employée est tout autre, indiquant que le kamikaze, qui a été repéré par un vigile aux abords de l'hôtel, s'est fait exploser sur la plage. La seconde attaque visait le mausolée de l'ancien président tunisien Habib Bourguiba, dans le centre de Monastir (à 160 kilomètres au sud de Tunis). Elle a été déjouée, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Un jeune en possession d'explosifs a été arrêté, selon le ministère de l'Intérieur. La Tunisie, la Libye et l'Egypte font face à une recrudescence de violence après les soulèvements populaires dont ces pays ont fait l'objet. Deux ans après les révoltes populaires et la chute de l'ancien pouvoir, les nouvelles autorités de ces trois pays n'ont pas réussi à rétablir l'ordre.