L'organisation criminelle d'Aqmi (Al-Qaida au Maghreb Islamique) l'ex-GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) a revendiqué l'assassinat des deux journalistes français à Kidal (Mali). Selon le communiqué d'Aqmi adressé à des sites islamistes, l'assassinat des deux journalistes est une punition pour la France en raison des «crimes» perpétrés au quotidien à l'encontre des Maliens. Toujours et selon Aqmi, l'assassinat des deux journalistes est également une réplique à l'intervention des forces Africaines et Onusiennes contre les Musulmans à l'Azawad. Le communiqué écrit en langue arabe a ajouté, je cite : L'assassinat des deux journalistes n'est qu'une partie du tribut que devrait payer le Président français M. Hollande et son peuple qui ont mené une «Nouvelle croisade». A lire entre les lignes, les éléments d'Aqmi voulaient dire qu'ils envisageaient de commettre d'autres attentats. Nous ne savons pas encore si le communiqué en question a été authentifié ou non ? De toute manière, même si ces groupes de criminels n'ont pas la même appellation, l'idéologie et la barbarie est la même. L'assassinat des deux journalistes a été perpétré par une unité (Katiba) dirigé par Abdelkrim «El Tergui», a indiqué un site proche des groupes islamistes. El-Tergui veut dire une personne originaire des Touaregs. En somme, les menaces de ces criminels-islamistes devraient être prises au sérieux. La cruauté, la haine et la barbarie de ces sanguinaires les poussent toujours à commettre leurs actes criminels contre les innocents et par le biais de la lâcheté. Pour l'instant, les forces maliennes aidées par les militaires français tentent de mettre la main sur le cerveau de l'opération de la tentative d'enlèvement, un certain Bayes Ag Bakabo, un Malien d'origine Touareg. Selon des sources proches de l'enquête, ce dernier est le propriétaire du véhicule de la tentative du rapt des deux journalistes qui a échoué pour des raisons qui restent à déterminé. Selon les mêmes sources, le véhicule à bord duquel les deux journalistes ont été enlevés est tombé en panne, ce qui a contraint les ravisseurs de se débarrasser de leurs otages. Selon une source malienne, le «complice de Bayes Ag Bakabo, dont il n'a pas communiqué le nom, «est de la famille de Hama Lamine Sall, de nationalité mauritanienne et dont la mère est Touareg». «Nous sommes sur leur trace», a-t-elle ajouté. Selon cette source, Ag Bakabo appartient à «la même tribu» qu'Ambéry Ag Rhissa, un responsable de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) à Kidal que les deux journalistes venaient juste d'interviewer. C'est devant son domicile qu'ils ont été enlevés, avant d'être tués moins de deux heures plus tard à une dizaine de kilomètres de la ville. Une source militaire africaine à Kidal, également proche de l'enquête, a confirmé l'information concernant l'implication de Bayes Ag Bakabo, en précisant qu'il s'était «recyclé un moment dans le MNLA» après son engagement avec Aqmi.