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La transe d'un philosioniste (I)
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 11 - 2013

Après les fracassantes sorties médiatiques de BHL, le philosioniste qui a été à l'origine de la destruction de la Libye, voilà un autre pantin qui vient de se mettre en valeur sur RMC la semaine dernière.
Il s'agit d'Alain Finkielkraut. Pour ce fils d'un maroquinier juif polonais, bien évidemment devenu français par la force de l'enjuivement de la France, « les animaux semblent plus dignes de considération que les banlieusards originaires du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne». Dans une précédente déclaration à France Culture, il avait affirmé que les mots « Allah Akbar » constituaient un « cri de guerre », alors qu'à l'occasion d'une de ses interventions en faveur d'Israël, il a ajouté que le Coran était « un livre de guerre ». Membre fondateur, avec Benny Lévy et Bernard-Henri Lévy, de l'Institut d'études lévinasiennes à Jérusalem, ce philosioniste s'est distingué encore une fois par son racisme, son ignorance et, surtout, par sa haine des Musulmans. Et pourtant, après la série d'actes révélant selon lui une « résurgence d'une nouvelle vague d'antisémitisme et d'anti-républicanisme », il écrit : « Cette fois, ce sont les victimes potentielles de l'exclusion et du racisme qui sont les fers de lance de cet antisémitisme violent. (...) Pour la première fois, nous sommes dans le même bateau. C'est une judéophobie qui emprunte son argumentaire à l'antisémitisme apocalyptique de l'Europe des années trente mais qui se nourrit de l'exploitation du conflit israélo-palestinien, comme on l'a vu à Durban. Nous subissons les retombées de ce phénomène dans certaines banlieues dont Ben Laden est explicitement le héros. (...) Les professeurs – en tant que représentants de la République, de la France dans ce qu'elle a de meilleur – et les Juifs sont visés en même temps. Il y a une guerre contre les pompiers, une guerre contre les professeurs, une guerre contre les Juifs. Quand il y a un professeur juif, c'est une circonstance aggravante ; il porte deux étoiles jaunes. Mais n'oublions pas qu'il y a une étoile jaune du professeur. Le gouvernement est très coupable de ne pas défendre la République quand elle est attaquée, sous prétexte qu'elle l'est par d'autres gens que ceux dont on a l'habitude. Mais on aurait tort d'isoler complètement les manifestations antisémites d'un mouvement plus vaste dont les Juifs ne sont pas les seules cibles. Ce n'est pas le moment de nous désolidariser de la France en l'accusant puisque la haine dont nous sommes l'objet vise aussi la France. » (L'Arche. Le mensuel du judaïsme français, n° 527-528, janvier-février 2002, page 36). Cela dit, en tant que sioniste, il est normal qu'il défende le port de la kippa au moment où il critique vigoureusement celui du voile islamique. « Il faut du courage pour porter une kippa dans ces lieux féroces qu'on appelle cités sensibles et dans le métro parisien : le sionisme est criminalisé par toujours plus d'intellectuels, l'enseignement de la Shoah se révèle impossible à l'instant même où il devient obligatoire, la découverte de l'Antiquité livre les Hébreux au chahut des enfants, l'injure «sale juif» a fait sa réapparition (en verlan) dans presque toutes les cours d'école. Les Juifs ont le cœur lourd et, pour la première fois depuis la guerre, ils ont peur». (A suivre)

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