Une femme âgée de 46 ans a été placée, cette semaine, sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur auprès du tribunal de Tiaret pour agression à l'arme blanche et maltraitance envers sa mère. La victime, âgée de 91 ans, munie d'un certificat d'incapacité de 30 jours délivré par le médecin légiste, est actuellement sur un lit de l'hôpital à Tiaret. Après dépôt d'une plainte contre sa propre fille, cette dernière a été arrêtée par les éléments de la police, accusée de torture, coups et blessures volontaires, présentée devant le magistrat qui a ordonné son incarcération et sera jugée cette semaine. Et à Sougueur, les éléments de la Brigade mobile de la police judiciaire ont réussi à mettre la main sur deux individus impliqués dans une affaire de détention de baroud et d'armes sans autorisation. Lors d'une fouille minutieuse au domicile du cerveau, ajoute la même source, la découverte d'une importante quantité de 7 kg de poudre noire, 18 fusils traditionnels ainsi que 9 balles de 9 mm. Lors de l'interrogatoire, le fournisseur a dénoncé l'un de ses complices originaire de la wilaya d'Adrar. Ouverte à Sougueur, l'enquête menée s'est soldée par la récupération de 10 autres kg de baroud, 33 kg de charbon en poudre, 13 kg de soufre et 14 fusils dont trois en cours de montage. Les mêmes services ont arrêté au cours de la même semaine, l'agresseur des lycéens, qui a à son actif plusieurs délits, suite à une plainte déposée par une jeune fille âgée de 17 ans. Et a Dahmouni, suite à un appel au numéro vert par un citoyen, l'intervention s'est soldée par l'arrestation du gardien de l'ODEJ relevant du secteur de la jeunesse et des sports pour prostitution, création de lieu de débauche et consommation de drogue. Selon une source policière, le jeune homme âgé de 31 ans a été arrêté en flagrant délit accompagné d'une femme originaire de Sougueur à l'intérieur de la maison de jeunes en état d'ébriété. Faut-il aussi signaler que les maisons de jeunes, centres sportifs de proximité et l'ODEJ à Tiaret sont transformés, ces derniers mois, en des espaces réservés à des rencontres houleuses, loués à des mariages et autres pratiques illégales dont les directives du ministre ont été déviés vers d'autres chemins, ce que confirme les actes enregistrés dernièrement en l'absence des responsables indiscernables.