Lors de l'inauguration de la cour de justice de Tipasa, Tayeb Louh a expliqué les grandes lignes de son secteur et dont le but principal est de donner vie à la réforme de la justice initiée depuis 1999 par le président de la République. Il s'agit notamment du volet juridique, la formation des magistrats et la modernisation du secteur afin d'asseoir une véritable assise judiciaire Selon le ministre de la Justice, cette réforme ne peut aboutir si le code des procédures pénales n'est pas appliqué, particulièrement la présomption d'innocence et la mise sous mandat de dépôt. Tayeb Louh ne cache pas que cette réforme revêt un caractère particulier compte tenu que c'est un chantier de grande envergure qui a nécessité l'apport de tous les magistrats. Neanmoins, selon ses propos «il faut impérativement que ce dossier soit pris en charge avec sérieux...» S'agissant des rectificatifs, le ministre précise que ces derniers seront réalisés sur la base d'une évaluation recherchée. Pour ce qui est de la formation des magistrats, le responsable du secteur explique «une commission d'experts analyse pour l'heure sur la révision des programmes ainsi que les différentes méthodes de formation à l'école supérieure de la magistrature». Concernant la modernisation du secteur de la justice, Tayeb Louh n'a pas manqué de rappeler qu'il est impérieux que les technologies de l'information et de la communication (TIC) doivent avoir une place prépondérante dans nos institutions et permettre aux citoyens d'avoir leurs documents rapidement». Il y a lieu de signaler que la wilaya de Tipasa vient de se doter d'une cour de justice et dont les travaux ont accusé un retard considérable et cela depuis 1994, date de la pose de la première pierre. En effet, de nombreuses contraintes d'ordre financière ont différé son inauguration compte tenu de plusieurs réévaluations. Désormais les justiciables ne feront plus de déplacements en direction de Blida.