Le chef de la diplomatie américaine John Kerry s'est envolé pour Paris, où il devait paticiper dimanche 12 janvier à une nouvelle réunion du groupe des Amis de la Syrie pour pousser l'opposition à participer à la conférence de paix à la fin de janvier en Suisse. Se rassembleront au Quai d'Orsay, les ministres des onze pays qui soutiennent l'organisation de la conférence dite «Genève 2» : Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Turquie, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Qatar, Egypte et Jordanie, ainsi que le président de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba. Selon des diplomates américains, l'Iran n'y participera pas. Genève 2, prévue du 22 au 24 janvier à Montreux, doit rassembler à une même table régime et opposition en Syrie pour discuter d'une hypothétique transition politique, selon les contours d'un règlement signé le 30 juin 2012 à Genève, mais jamais appliqué. La conférence doit en principe se poursuivre entre les délégations syriennes sous l'égide du médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi. Mais l'opposition syrienne, qui a tenu de vifs débats cette semaine à Istanbul, a reporté au 17 janvier sa décision de participer ou non à cette conférence.