Le Salon national de l'apiculture et du miel dans sa première édition s'est ouvert avant-hier au niveau de la bibliothèque Malek-Bennabi d'Aïn Témouchent. Il est coorganisé par la Direction des services agricoles (DSA) et la Chambre de l'agriculture (CA) de la wilaya d'Aïn Témouchent du 12 au 18 janvier 2014. En effet 16 professionnels de l'apiculture, du miel et assureur de plusieurs wilayas du pays ont exposé leurs produits et leur savoir-faire sur des stands d'exposition. Selon la Direction des services agricoles de la wilaya, les apiculteurs témouchentois sont implantés dans les dairas de Oulhaça, Améria, Ain Arba, Ain Kihel, Bénisaf, Maleh et Hammam Bouhadjar. La superficie de la zone mellifère est estimée à 67.472 hectares (ha) répartie comme suit : 28.398 ha en arboriculture, 30.970 ha en forestière, et 8.104 en maquis. Le nombre de ruches est estimé à 8 300 unités dont 7 500 modernes et 800 traditionnelles. La production de miel au cours de l'année 2013 est d'environ 359 quintaux. Les colonies d'essaimage ont atteint un pic de 4 650 unités dont 3 650 sont mises à l'essaimage. Il a été constaté que la plupart de ces apiculteurs ont des connaissances scientifiques sur l'apiculture à des degrés divers. Certains sont des cadres universitaires alors que d'autres ont suivi des formations au niveau des centres agricoles et de vulgarisation agricole. Un public nombreux a visité ce salon. Il a appris beaucoup de choses sur le royaume des abeilles dont le côté médicinal. Il a découvert toutes les variétés de miel produit et ses dérivés. Durant ces journées du salon, il a été programmé des conférences sur l'élevage des abeilles, la protection des abeilles contre les risques. Concernant le créneau de l'assurance, certains apiculteurs ont souligné l'importance de la généralisation de l'assurance sur les autres risques fréquents qui affectent les abeilles. Ils ont ainsi fait état de la maladie de la bavaroise qui n'est pas insérée dans la nomenclature des maladies couvertes par les assureurs. La seconde préoccupation, ils sollicité que des assureurs disposent de propres vétérinaires spécialisés en apiculture.