Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) a dénoncé, mardi, la décision du tribunal administratif d'Alger. Ce dernier a déclaré, lundi 3 février, «illégal» le mouvement de grève observé dans certains établissements éducatifs. «Au moment où l'on s'attendait à des initiatives de dialogue et de concertation de la part de la tutelle, nous nous heurtons à une décision de justice que nous considérons comme une atteinte aux libertés et qui entrave à l'exercice du droit syndical», écrit le Snapest dans un communiqué. Le coordinateur du syndicat, Meziane Meriane, a tenu à apporter son soutien aux autres initiateurs du débrayage, à savoir l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) ainsi que le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest). Au deuxième jour de sa deuxième semaine, le mouvement de grève a été suivi, mardi, à «plus de 66%, en dépit des intimidations et le silence du ministère de l'Education au détriment des élèves, en particulier les lycéens des classes examens», précise Meziane Meriane. Le Snapest avait entamé la semaine dernière une grève reconductible en parallèle avec celle enclenchée dimanche dernier par l'Unpef pour la révision du statut particulier, notamment dans son volet relatif aux promotions et à l'actualisation dans la région du sud et des Hauts-Plateaux. Quant à l'unpef a indiqué dans son site internet que la tutelle doit protéger son droit de grève conformément à la loi. Le ministère de l'Education nationale ont violé les lois de la République à un moment où il devrait être appliquer, si elles ont élevé effectivement la question de la justice pour l'arrêt de la grève , d'autant plus que l'article 57 de la Constitution garantit le droit de grève des employés. Ces lois obligent la justice avant de recourir à prendre les mesures de rapprochement stipulé dans les articles 16 à 20 de la loi n°90-02 modifiée et complétée.«Nous demandons donc à tous les collègues grévistes de ne pas recevoir ou signer tout document reçu par une partie et continuer la grève jusqu'à ce que la réalisation des exigences du projet», a déclaré l'Unpef dans un communiqué rendu public hier.