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Halte à la déstabilisation de notre pays et à la diffamation de nos institutions
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 03 - 2014

J'ai donné ma vie pour mon pays, je l'ai redonnée une deuxième fois aux côtés de l'ANP, des services de sécurité pour défendre notre Etat républicain du péril terroriste. Où étaient ces champions du quatrième mandat qui s'emparent aujourd'hui du monopole de la stabilité du pays, en provoquant un séisme au sommet de l'Etat. Les propos provocateurs, tendancieux, et diffamatoires de ce sinistre individu, venu du néant, sont prononcés sous la dictée de ses maîtres qui l'ont installé au trône du FLN avec un TAJ comme celui de son complice qui ne cesse de bluffer le peuple au nom de son parti dans ses tournées ministérielles aux frais de l'Etat.
Nous devons réagir devant le coup de force de ce clan qui profite de la maladie de notre Président pour s'installer aux postes de commande et l'obliger à postuler pour un quatrième mandat, c'est un coup d'Etat (civil). Notre président n'est pas à blâmer, il est à plaindre. Il a été victime du mauvais choix de son entourage qui a fini par le trahir en s'impliquant dans les scandales qui ont éclaté dans les principaux secteurs de notre économie. Aujourd'hui, c'est sa santé qui ne lui permet plus de continuer, il mérite le repos du guerrier. Ce clan qui pousse à l'implosion ne doit pas ignorer les conséquences qui peuvent provoquer une explosion populaire avec ses conséquences incontrôlables. Ces messieurs doivent se maîtriser et contenir leurs ambitions démesurées et leur peur et permettre au peuple d'exercer sa souveraineté en choisissant un candidat potentiel intègre et compétent qui enclenchera le processus de la relève et du changement pacifique et sans violence dans une véritable stabilité. Les gens qui attaquent d'une manière vulgaire et tendancieuse le président de la République, en lui disant partez Monsieur le président et ceux qui attaquent le DRS, l'une des directions, de notre première institution ANP, qui est au contraire à féliciter pour avoir joué son rôle dans le renseignement et la sécurité de notre pays, surtout pendant les moments difficiles, sont, pour moi, des ignares en politique qui ne connaissent rien du fonctionnement du pouvoir de notre pays. Hier, je n'ai pas eu peur de la mort, aujourd'hui j'ai peur pour mon pays de ceux qui sont capables de trouver l'ozone et faire tomber le ciel pour rester au pouvoir. Que ces messieurs sachent que la nature du pouvoir en Algérie ou en Afrique, précisément dans les pays qui ont arraché leur indépendance, par les armes, le pouvoir a été exercé par les militaires dès le début de leur indépendance parce que l'armée s'est trouvée l'unique force organisée et engagée. Cette introduction exprime le point de vue du MCL sur les tenants et les aboutissants des présidentielles. Je me permets d'apporter une contribution à ce débat céleste qui n'est ouvert qu'aux privilégiés qui crèvent l'écran des médias lourds et habitent dans les colonnes de notre presse écrite. Cette contribution concerne un sujet tabou chez les civils et chez les militaires. En fait un secret de polichinelle. Il s'agit de l'évaluation de la nature du pouvoir dans notre pays depuis 1962 et avec lui la liberté, la justice, la dignité, la démocratie et les droits de l'homme et le système unique calqué sur l'extérieur. Les liens entre les différents pouvoirs ne sont pas situés et compris dans leur fonctionnement et leur subordination parce qu'ils n'ont pas été explicités d'une manière claire et officielle. Beaucoup de citoyens font la confusion entre l'Etat républicain, ses institutions, ses différents pouvoirs et le pouvoir absolu exercé par l'intermédiaire des civils mal choisis. En 1962, c'est grâce à la mobilisation de notre peuple et son intervention autour de deux slogans «un seul héros le peuple, 7 ans et demi ça suffit (barakat)», que le pire d'une guerre fratricide a été évité de justesse. Ce risque a découlé des divergences, au congrès de Tripoli, entre les clans qui se disputaient le pouvoir de l'Algérie indépendante. Cette mobilisation consciente de notre peuple a débouché sur l'adoption de la première constitution, l'élection de la constituante et l'élection de notre premier Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire. Ainsi le pouvoir qui avait pris les rênes du pays était d'une légitimité à la fois populaire et constitutionnelle puisqu'il était exercé d'emblée par des civils soutenus par l'armée. Le Président, un civil, assisté par un bureau politique et appuyé par la constituante et l'armée. (Le peuple ayant exercé sa souveraineté). Cette légitimité n'a malheureusement duré qu'une courte période. Au congrès du FLN de 1964, le débat sur la démocratie a été très timide, ce qui a renvoyé la question du multipartisme qui existait pendant la période du Mouvement national aux calendes grecques. Le FLN a donc été consacré par le Congrès comme unique force politique dirigeante du pays, comprenant en son sein tous les courants et toutes les tendances venant des partis qui s'étaient fondus en son sein, après le déclenchement de la révolution. C'est ainsi que l'élan démocratique a été stoppé. Le coup d'Etat du 19 juin 1965 a mis brutalement fin à la légitimité constitutionnelle émanant de la souveraineté populaire. Avant ce coup d'Etat, il faut se rappeler que certains militants historiques avertis, ayant constaté que le train de la légitimité constitutionnelle se dirigeait vers son terminus, se sont révoltés et ont créée le premier parti d'opposition qui a dû prendre les armes. Le pouvoir, changeant de main, nous a ramené à la légitimité révolutionnaire avec l'installation de l'armée au pouvoir et un conseil de la Révolution composé, en grande partie, de militaires, érigé en Direction politique du pays. Le FLN s'était trouvé réduit en un simple appareil ayant le rôle de courroie de transmission, entre le sommet et la base populaire. Ce dirigisme, contesté, au début, du bout des lèvres, par beaucoup de citoyens, a fini par établir un courant de confiance entre le sommet et la base populaire. Cette nouvelle nature du pouvoir a duré jusqu'en 1976 pour renouer avec la légitimité constitutionnelle et populaire, après un large débat national qui a débouché sur l'adoption de la Charte nationale, la deuxième constitution, l'élection de l'APN et du président de la République, avec le maintien de l'absolu pouvoir militaire aux commandes. Nous avons vécu durant cette période un très fort climat de confiance et une volonté avérée de la part du pouvoir d'accélérer le processus de démocratisation de la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays. C'est dans cette logique que s'était inscrite la tenue des congrès nationaux des organisations de masse (UGTA-UNJA- ONM-UNFA) où les délégués qui ont participé étaient élus par leurs bases, à bulletins secrets. Ce processus a fait émerger des directions nationales représentatives, crédibles et compétentes. Cet élan s'est poursuivi dans la préparation de la tenue démocratique du Congrès national du FLN qui allait être décisif pour l'avenir du pays et s'approprier les commandes au sommet. Malheureusement, cet objectif n'a pu être atteint. La mort subite de notre défunt président H. Boumediene a tout remis en cause. Ce congrès s'est tenu dans la précipitation et dans un climat de tension, il fallait respecter les délais de la transition fixés par la constitution. Il s'était donc tenu, avec une composante désignée et non élue par la base et une large participation des officiers de l'ANP pour déboucher sur la désignation comme unique candidat à la présidence du défunt frère Chadli Bendjedid et l'élection du comité central composé d'un dosage de civils et de militaires. C'est aussi ce congrès qui a converti le FLN, en parti et non plus comme front, sonnant ainsi la fin de la présence des tendances et courants venus du multipartisme de la période du mouvement national. C'est partant de là que la pensée unique exprimée, par ce qu'on a appelé plus tard langue de bois, a été imposé. Tous ceux qui, à l'intérieur, exprimaient les idées de progrès et défendaient la démocratie, ont été étiquetés de rouge, de pagcistes, de FFS, de laïcs, et de berbéristes pour les pousser finalement vers la porte de sortie par une chasse aux sorcières bien coordonnée. Cette période a été marquée aussi par des accusations, des polémiques et des règlements de comptes au sein du comité central. Certains des dirigeants ont été exclus de cette direction politique et du parti, pour être réhabilités quelques années plus tard et ramenés au pouvoir. Ce qui a, encore, porté un grave préjudice au système, à la démocratie tâtonnante qui évoluait à petits pas, en passant de la liste unique à la liste double puis à la liste triple, dans un cercle fermé, et au sein du parti du FLN lui-même, c'est le fameux article 120 qui a décrété que nul ne pouvait postuler à un poste de responsabilité, dans tous les secteurs d'activité, à tous les niveaux, s'il n'a pas sa carte du parti. Cette grave erreur a déclenché la ruée des opportunistes et des médiocres vers les kasmates du parti pour se procurer cette carte magique qui leur ouvrait la voie à des places au soleil. C'est ainsi que notre administration, nos institutions, nos entreprises et nos organisations de masse se sont trouvées avec un plein de médiocres et d'opportunistes qui ont rejoint les gens de la promotion Lacoste et les faux moudjahidine aux postes de commande. Les gens compétents qui n'avaient pas cette carte ont été poussés vers la porte ou mis en retraire anticipée. C'est ainsi que les organisations de masse ont été décapitées, le parti affaibli et coupé de la base populaire, nos institutions et notre administration soumises au diktat de la bureaucratie et de la corruption. Cette situation perdure même après l'avènement du multipartisme. Aujourd'hui tout le monde sait que les partis ont leur part de responsabilité dans la longue vie de la médiocrité, surtout ceux qui présentent des candidats illettrés et analphabètes, en privilégiant les fortunés qui payent fort pour arriver au Parlement et bénéficier de l'immunité, juste pour protéger leurs fortunes (l'argent et le pouvoir). (A suivre) Le membre du Bureau politique chargé de l'information et porte-parole

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