J'ai donné ma vie pour mon pays, je l'ai redonnée une deuxième fois aux côtés de l'ANP, des services de sécurité pour défendre notre Etat républicain du péril terroriste.Où étaient ces champions du quatrième mandat qui s'emparent aujourd'hui du monopole de la stabilité du pays, en provoquant un séisme au sommet de l'Etat. Les propos provocateurs, tendancieux, et diffamatoires de ce sinistre individu, venu du néant, sont prononcés sous la dictée de ses maîtres qui l'ont installé au trône du FLN avec un TAJ comme celui de son complice qui ne cesse de bluffer le peuple au nom de son parti dans ses tournées ministérielles aux frais de l'Etat. Nousdevonsréagirdevantlecoupdeforce de ce clan qui profite de la maladie de notrePrésidentpours'installerauxpostes de commande et l'obliger à postuler pour unquatrièmemandat,c'estuncoupd'Etat (civil).Notreprésidentn'estpasàblâmer, ilestàplaindre.Ilaétévictimedumauvais choix de son entourage qui a fini par le trahir en s'impliquant dans les scandales quiontéclatédanslesprincipauxsecteurs de notre économie. Aujourd'hui, c'est sa santé qui ne lui permet plus de continuer, il mérite le repos du guerrier. Ce clan qui pousseàl'implosionnedoitpasignorerles conséquencesquipeuventprovoquerune explosionpopulaireavecsesconséquences incontrôlables. Ces messieurs doivent se maîtriser et contenir leurs ambitions démesurées et leurpeuretpermettreaupeupled'exercer sasouverainetéenchoisissantuncandidat potentielintègreetcompétentquienclen- cheraleprocessusdelarelèveetduchan- gement pacifique et sans violence dans une véritable stabilité. Les gens qui attaquent d'une manière vul- gaire et tendancieuse le président de la République,enluidisantpartezMonsieur le président et ceux qui attaquent le DRS, l'unedesdirections,denotrepremièreins- titutionANP,quiestaucontraireàféliciter pour avoir joué son rôle dans le rensei- gnement et la sécurité de notre pays, sur- tout pendant les moments difficiles, sont, pour moi, des ignares en politique qui ne connaissent rien du fonctionnement du pouvoir de notre pays. Hier je n'ai pas eu peur de la mort, au- jourd'hui j'ai peur pour mon pays de ceux qui sont capables de trouver l'ozone et fairetomberlecielpourresteraupouvoir. Quecesmessieurssachentquelanaturedu pouvoir en Algérie ou en Afrique, précisé- mentdanslespaysquiontarrachéleurin- dépendance,parlesarmes,lepouvoiraété exercéparlesmilitairesdèsledébutdeleur indépendanceparcequel'armées'esttrou- vée l'unique force organisée et engagée. Cetteintroductionexprimelepointdevue duMCLsurlestenantsetlesaboutissants des présidentielles. Je me permets d'ap- porterunecontributionàcedébatcéleste quin'estouvertqu'auxprivilégiésquicrè- ventl'écrandesmédiaslourdsethabitent dans les colonnes de notre presse écrite. Cettecontributionconcerneunsujettabou chezlescivilsetchezlesmilitaires.Enfait un secret de polichinelle. Il s'agit de l'éva- luationdelanaturedupouvoirdansnotre paysdepuis1962etavecluilaliberté,lajus- tice, la dignité, la démocratie et les droits del'hommeetlesystèmeuniquecalquésur l'extérieur. Les liens entre les différents pouvoirs ne sont pas situés et compris dans leur fonctionnement et leur subordi- nationparcequ'ilsn'ontpasétéexplicités d'une manière claire et officielle. Beaucoup de citoyens font la confusion entre l'Etat républicain, ses institutions, sesdifférentspouvoirsetlepouvoirabsolu exercé par l'intermédiaire des civils mal choisis. En 1962, c'est grâce à la mobilisation de notre peuple et son intervention autour de deux slogans «un seul héros le peuple, 7ansetdemiçasuffit(barakat)»,quelepire d'une guerre fratricide a été évité de jus- tesse.Cerisqueadécoulédesdivergences, aucongrèsdeTripoli,entrelesclansquise disputaient le pouvoir de l'Algérie indé- pendante. Cette mobilisation consciente de notre peuple a débouché sur l'adoption de la première constitution, l'élection de la constituanteetl'électiondenotrepremier PrésidentdelaRépubliqueAlgérienneDé- mocratique et Populaire. Ainsi le pouvoir quiavaitprislesrênesdupaysétaitd'une légitimité à la fois populaire et constitu- tionnelle puisqu'il était exercé d'emblée pardescivilssoutenusparl'armée.LePré- sident, un civil, assisté par un bureau po- litiqueetappuyéparlaconstituanteetl'ar- mée. (Le peuple ayant exercé sa souverai- neté). Cettelégitimitén'amalheureusementduré qu'unecourtepériode.AucongrèsduFLN de 1964, le débat sur la démocratie a été trèstimide,cequiarenvoyélaquestiondu multipartisme qui existait pendant la pé- riodeduMouvementnationalauxcalendes grecques. Le FLN a donc été consacré par le Congrès comme unique force politique dirigeante du pays, comprenant en son sein tous les courants et toutes les ten- dancesvenantdespartisquis'étaientfon- dusensonsein,aprèsledéclenchementde la révolution. C'est ainsi que l'élan démo- cratique a été stoppé. Le coup d'Etat du 19 juin 1965 a mis bru- talement fin à la légitimité constitution- nelle émanant de la souveraineté popu- laire. Avant ce coup d'Etat, il faut se rap- peler que certains militants historiques avertis,ayantconstatéqueletraindelalé- gitimité constitutionnelle se dirigeait vers sonterminus,sesontrévoltésetontcréée le premier parti d'opposition qui a dû prendre les armes. Le pouvoir, changeant de main, nous a ra- mené à la légitimité révolutionnaire avec l'installation de l'armée au pouvoir et un conseil de la Révolution composé, en grande partie, de militaires, érigé en Di- rection politique du pays. Le FLN s'était trouvé réduit en un simple appareil ayant le rôle de courroie de transmission, entre le sommet et la base populaire. Ce dirigisme, contesté, au début, du bout des lèvres, par beaucoup de citoyens, a fini par établir un courant de confiance entrelesommetetlabasepopulaire.Cette nouvellenaturedupouvoiraduréjusqu'en 1976pourrenoueraveclalégitimitéconsti- tutionnelle et populaire, après un large débat national qui a débouché sur l'adop- tion de la Charte nationale, la deuxième constitution, l'élection de l'APN et du pré- sident de la République, avec le maintien de l'absolu pouvoir militaire aux com- mandes. Nous avons vécu durant cette période un très fort climat de confiance et une vo- lonté avérée de la part du pouvoir d'accé- lérerleprocessusdedémocratisationdela vie politique, économique, sociale et cul- turelle du pays. C'est dans cette logique que s'était ins- critelatenuedescongrèsnationauxdesor- ganisations de masse (UGTA-UNJA- ONM- UNFA) où les délégués qui ont participé étaientélusparleursbases,àbulletinsse- crets. Ce processus a fait émerger des di- rections nationales représentatives, cré- diblesetcompétentes.Cetélans'estpour- suivi dans la préparation de la tenue dé- mocratique du Congrès national du FLN quiallaitêtredécisifpourl'avenirdupays et s'approprier les commandes au som- met.Malheureusement,cetobjectifn'apu être atteint. La mort subite de notre dé- funtprésidentH.Boumedieneatoutremis en cause. Ce congrès s'est tenu dans la précipitationetdansunclimatdetension, ilfallaitrespecterlesdélaisdelatransition fixésparlaconstitution.Ils'étaitdonctenu, avecunecomposantedésignéeetnonélue parlabaseetunelargeparticipationdesof- ficiers de l'ANP pour déboucher sur la dé- signationcommeuniquecandidatàlapré- sidencedudéfuntfrèreChadliBendjedidet l'électionducomitécentralcomposéd'un dosage de civils et de militaires. C'est aussi ce congrès qui a converti le FLN, en parti et non plus comme front, sonnantainsilafindelaprésencedesten- dancesetcourantsvenusdumultipartisme delapériodedumouvementnational.C'est partant de là que la pensée unique expri- mée,parcequ'onaappeléplustardlangue debois,aétéimposé.Tousceuxqui,àl'in- térieur,exprimaientlesidéesdeprogrèset défendaient la démocratie, ont été étique- tésderouge,depagcistes,deFFS,delaïcs, et de berbéristes pour les pousser finale- mentverslaportedesortieparunechasse aux sorcières bien coordonnée. Cettepériodeaétémarquéeaussipardes accusations, des polémiques et des règle- ments de comptes au sein du comité cen- tral.Certainsdesdirigeantsontétéexclus de cette direction politique et du parti, pourêtreréhabilitésquelquesannéesplus tard et ramenés au pouvoir. Cequia,encore,portéungravepréjudice au système, à la démocratie tâtonnante qui évoluait à petits pas, en passant de la liste unique à la liste double puis à la liste triple, dans un cercle fermé, et au sein du parti du FLN lui-même, c'est le fameux ar- ticle 120 qui a décrété que nul ne pouvait postuleràunpostederesponsabilité,dans tous les secteurs d'activité, à tous les ni- veaux, s'il n'a pas sa carte du parti. Cettegraveerreuradéclenchélaruéedes opportunistes et des médiocres vers les kasmates du parti pour se procurer cette carte magique qui leur ouvrait la voie à des places au soleil. C'est ainsi que notre administration, nos institutions, nos en- treprisesetnos organisationsdemassese sont trouvées avec un plein de médiocres etd'opportunistesquiontrejointlesgens de la promotion Lacoste et les faux moud- jahidine aux postes de commande. Les gens compétents qui n'avaient pas cette carteontétépoussésverslaporteoumis en retraire anticipée. C'estainsiquelesorganisationsdemasse ontétédécapitées,lepartiaffaiblietcoupé de la base populaire, nos institutions et notre administration soumises au diktat delabureaucratieetdelacorruption.Cette situationperduremêmeaprèsl'avènement du multipartisme. Aujourd'hui tout le monde sait que les partis ont leur part de responsabilitédanslalongueviedelamé- diocrité, surtout ceux qui présentent des candidatsillettrésetanalphabètes,enpri- vilégiant les fortunés qui payent fort pour arriver au Parlement et bénéficier de l'im- munité,justepourprotégerleursfortunes (l'argent et le pouvoir). débat La NR 4861— Mercredi 12 février 2014 10 L'Algérie à la croisée des chemins Halte à la déstabilisation de notre pays et à la diffamation de nos institutions ,J'ai donné ma vie pour mon pays, je l'ai redonnée une deuxième fois aux côtés de l'ANP, des services de sécurité pour défendre notre Etat républicain du péril terroriste.Où étaient ces champions du quatrième mandat qui s'emparent aujourd'hui du monopole de la stabilité du pays, en provoquant un séisme au sommet de l'Etat. Les propos provocateurs, tendancieux, et diffamatoires de ce sinistre individu, venu du néant, sont prononcés sous la dictée de ses maîtres qui l'ont installé au trône du FLN avec un TAJ comme celui de son complice qui ne cesse de bluffer le peuple au nom de son parti dans ses tournées ministérielles aux frais de l'Etat. ??? Lepouvoirabsoluest,enpremierlieu,res- ponsable de cette situation. Quand il nommeàdespostesderesponsabilitédes gens qui ne remplissent ni critère d'inté- grité,nicritèredecompétence.Quandilen- voie en retraite anticipée des cadres com- pétents,quandilfaitadopterdesloisquien- travent l'activité et l'exercice de la démocratie, quand il prive les nouveaux partisetlesassociationsdelocauxetdufi- nancement de leurs activités en les sou- mettantaudiktatdel'administrationetson autorisation préalable pour la tenue de leurs réunions. Quand il favorise à certains partis du pou- voir,etdanslepouvoir,unfinancementgé- néreux de 400.000,00 DA, par député, leur offrant ainsi les moyens d'acheter même desvoixetenmettantàleurdispositiondes locaux luxueux de l'Etat. Quand il interdit les manifestations pu- bliques pacifiques ; quand il déclare les grèvesillégales,pourtantautoriséesparla constitution;quandilpermetàcertainsde cumuler entre la fonction exécutive de Mi- nistre et de président de leur parti en leur permettant d'utiliser les moyens de l'Etat, aucoursdeleurssorties,pourfairelapro- pagande de leurs partis. Quand il interdit, paruneloi,àcertainsprésidentsdepartis, de cumuler la présidence du parti avec celled'uneassociation.Quandilpermetla fraude électorale à grande échelle. Quand ilrefusedemettreenplaceunecommission nationale indépendante pour le contrôle des élections. Quand il impose sont diktat parunelignerougeetunelistenoireauxmé- dias et à la presse écrite qui militent pour leur indépendance, dans le contour des constantes de la Nation et de l'intérêt su- périeur du pays. Quand il refuse d'ouvrir, dans le cadre d'une démocratie participa- tive, un débat national sur les véritables problèmesdenotrepaysetdenotrepeuple. Le système ferme les yeux en s'enfermant sur lui- même, et en déclarant que tout va très bien madame la marquise. Ce statu quodevientdangereuxpourlastabilitédu pays. Que ceux qui veulent faire avaler la couleuvre du 4e mandat en brandissant le danger de la déstabilisation du pays, pour semaintenirenposte,comprennentquela stabilité véritable résulte et ne peut être garantiequeparlasolutiondesgravesetlé- gitimes problèmes qui se posent aux ci- toyens.Touslessecteursd'activitéettoutes les catégories sociales sont en ébulition. LeproblèmedeGhardaïaquiprenddel'am- pleur nous révèle l'impuissance des auto- rités à trouver des solutions radicales et à imposerl'autoritédel'Etatsurleterrain.Ce conflit,pourêtrerésoludéfinitivement,abe- soin de la présence permanente de res- ponsablesdotésdetouslespouvoirspour assurer le suivi de l'application des déci- sionsetdesaccordsconclusentrelespar- ties,trèsspécifiques,quiconstituentcette honorable communauté. Laforcedelalogiquedel'exercicedupou- voir me ramène à la légitimité constitu- tionnelledurantladécenniedenotredéfunt présidentChadliBendjedidoùlepouvoira continuéàêtreexercéparl'arméedansun imperméable habillage civil. Le colonel Chadliaétélecandidatuniquedel'armée, autourduquelilyaeuconsensusentremi- litaires et civils. Le comité central du parti issu du quatrième congrès qui a eu une très large participation des militaires, de mêmequ'auseindececomitécentral,l'ar- mée était largement représentée. Civils et militaires constituaient ensemble la nou- velledirectiondupaysquiavaitmissionde mettre en forme et en exécution les orien- tationsetlesgrandesdécisionsémanantdu pouvoirabsoludétenu,derrièrelesrideaux, parlesmilitaires.Enclair,lesmilitairesqui détenaientlepouvoirl'ontfaitexercerpar des civils de leur choix. Cette réalité nous force à reconnaître que lescivilsnesesontpaspréparésetnesont pasencoreprêtsàexercercepouvoirpour la simple raison qu'ils n'ont pas encore réussi à former une classe politique à la hauteur de cette mission historique. Une classepolitiquecapabledegouverneretdi- riger le pays et faire face aux défis, notam- mentcettemondialisationquinenouspro- curequesesméfaits.Durantladécennie90, soixante partis agréés n'ont pas été ca- pables de s'unir pour faire face au raz-de- maréequimettaitendangerl'Etatrépubli- cain et ses institutions. Seule l'UGTA et un nombre réduit de partis ont réagi et milité auxcôtésdel'ANPquis'estretrouvéeseule, auxcôtésdesservicesdesécurité,despa- triotes et des journalistes, à combattre ce fléau transnational jusqu'à le repousser hors de nos frontières. Aussi n'oublions pasquelaréconciliationnationale,quiara- mené la stabilité et la sécurité, est l'abou- tissement de la loi de la rahma initiée par notre ex-président Liamine Zeroual. Notre président actuel Abdelaziz Bouteflika a su lui donner un habillage juridique et un contenu politique qui a donné le résultat que nous vivons aujourd'hui. Cette récon- ciliationnationalen'ad'ailleurspasencore réalisé tous ses objectifs puisque les pa- triotes, les gardes communaux et les vic- times du terrorisme attendent toujours la solution à leurs problèmes. Notre classe politique, toujours en forma- tion,setrouveaujourd'huidisperséedans plus de 60 partis. Toutes les tentatives de regroupement par pools ont échoué, de mêmepourlesalliancesparcequ'onsere- trouve, à chaque fois, dans un contenant, sanscontenu.L'échecestaussidûauxam- bitions des uns et des autres pour le lea- dership. Tous les partis se proclament à travers leurstitresetleursprogrammes,quiseres- semblent : - Qui du nationalisme et du patriotisme - Qui de la démocratie et des droits de l'homme - Qui de l'islamisme - Qui du socialisme - Qui du capitalisme. Tous veulent arriver au pouvoir, mais en rangsdispersés,oubliantqu'ilsontenface les partis du pouvoir, en alliance perma- nente, pour ne pas le lâcher. Est-cequenotreclassepolitique,danssadi- versité, est aujourd'hui capable de mobili- ser toutes les forces vives et notre peuple, dans un front intérieur uni, pour faire face au danger et menaces extérieurs. Nous sa- vonstousquenotrepaysvitaumilieud'une ceinture de feuz. (La guerre au Mali et en Libye,l'insécuritéenTunisieetlesmenaces duMaroc).Notrepays,estenmêmetemps, devenu la vache à traire de nos voisins. Notre gas-oil, notre essence et notre chep- tels'écoulent,sousnosyeux,parnosfron- tières de l'Est, de l'Ouest et du Sud pen- dant qu'on nous déverse des tonnes de poison, un crime contre notre jeunesse. Il est temps de réagir par des actions co- ordonnées au lieu de se résigner et se la- menter sur notre sort en se limitant à de simples discours. Si le pouvoir militaire est aujourd'hui à sa- lueretàremercierpourlanobleetperma- nente mission de notre ANP au service du pays, il faut aussi lui rappeler sa grande responsabilité dans le mauvais choix de beaucoup de responsables sélectionnés pour des postes-clefs dans le système qui sesontrévélésmédiocres,incompétentset ingrats.Jecitel'exempledeSaâdaniquele DRSdeOuarglaafabriquéetpropulséaux hautes responsabilités. Il était sous mes ordrescommemilitantàlaKasmadeOuar- glalorsquej'étaismouhafeddanscettewi- layade1982à1986.C'étaitunélémenttrès assidudusecteurmilitaire-DRS.Cesgenres deresponsablesn'ontservinilesystèmeni le peuple. Ils se sont trouvés là pour se su- creretnonpaspourrésoudrelesproblèmes des citoyens mais pour leur en créer. Ils sont responsables de la bureaucratie et la corruption qui est passée de 10% sous la table durant les années 1970, à la part du liondel'argentdupétroleen2013.Chaque scandale qui a éclaté dans un secteur, le principal responsable a été épargné et n'a étécitéquecommetémoindevantlajustice. Dansd'autrespays,leresponsableimpliqué démissionne. Chez nous, il est protégé quand il n'est pas promu et propulsé à la tête d'un parti. Aujourd'hui,lasociétécivileestencoreen organisation, elle patine parce qu'elle n'a pas été dotée d'une loi qui lui trace son contourstructurel,etquidéfinissesacom- posantehumaine,saplace,sonrôle,sesde- voirsetdroits,commeellen'estpasdotée d'unechartecitoyennecommesourced'ins- piration,guideetcadrefixantl'étenduede son champ d'action. Les civils ne sont donc pas prêts à se his- ser au niveau du pouvoir absolu tant que notre classe politique n'a pas atteint le degré organisationnel et de représentati- vité de notre peuple. Si on fait un calcul, notre parlement actuel ne représente que 18%descitoyens:(57%descitoyensn'ont pas voté, 20% ont dispersé leurs voix au nouveaux partis, 5% de bulletins nuls). Ceux qui crient à l'accession des civils au pouvoirneconnaissentriendecetteréalité (doit-on transférer ce pouvoir à des Saâ- danietconsorts).D'unautrecôté,ilfautque tout le monde reconnaisse que le système uniquequiagouvernélepaysdepuis1962 est arrivé à la limite de l'usure. Par la mé- diocrité, la mauvaise gestion, la bureau- cratie et la corruption. Les causes essentielles de son suicide sont : - La fraude électorale qui a confisqué la souverainetédupeuple,lepoussantàs'abs- tenir de voter (de plus en plus). - Le recul de la démocratie et les entraves juridiquesquirejettentledébat,empêchent l'émergencedescompétences,bloquentle fonctionnementetlesactivitésdespartiset des associations, démobilisent les forces vivesdelanationetaccentuentlacrisede confiance entre le peuple et son Etat. -Ladépendancedelajusticequiempêche les magistrats d'appliquer la loi en toute conscience. -Lediktatdespatronsdistributeursdelaca- gnotte publicitaire sur les médias et la presse écrite et la censure qui revient au galoppourleboycottdecertainspartis,par une clique qui se cache dans l'anonymat. C'estcarrémentlaremiseencausedelali- berté de la presse. Nous sommes tous interpellés et particu- lièrementlepouvoirmilitairesurl'urgence d'engagerleprocessusdelarelèvequiréa- liseralechangementpacifiqueetsansvio- lence par un consensus patriotique qui ne seranilerésultatd'uneimplosionausom- met, ni celui d'une explosion populaire, la stabilité du pays nous l'impose. Je conclus cette contribution qui est por- teuse de la voix de la raison et de la sa- gesse en rappelant aux crieurs, en crise d'hystérie,quenoussommesencoreloinde l'expérience turque. Mon message à ceux qui boycottent le MCL et son président, je leursdisvousvivezaucieletjevisdansl'Al- gérie profonde, c'est vous qui risquez de tomber.Jesaluelesgensdelapresseetdes médias pour leur noble mission en leur di- sant que, sachant ce qui sa passe en haut lieu, je n'ai aucune rancune pour la margi- nalisationduMCLquej'aifondéen1998et qui n'a eu son agrément que 14 ans après. Aidez-moi à savoir pourquoi. Enconclusion,jerappellequeleMCLquia déclarésonsoutienaufrèreAliBenflis,par conviction à son programme rassembleur et prometteur d'un avenir de paix, de fra- ternité, de stabilité, et de prospérité pour notre peuple, attend toujours la diffusion, parnotrepresseécriteetlesmédiaspublics et privés, de sa déclaration. Jusqu'à main- tenant seul Facebook a fait le travail. J'ai donné ma vie pour mon pays, donnez-moi ledroitetuneplacepourm'exprimer,quand ilestendanger,aumoinspourdirehalteaux aventuriers. Le membre du Bureau politique chargé de l'information et porte-parole