Le collectif des travailleurs du Centre de recherche nucléaire de Birine (CRNB), relevant du Commissariat à l'énergie atomique (Comena),ont observé depuis hier et aujourd'hui jeudi une journée de grève sur le site d'Aïn Oussera, dans le cadre de son mouvement de protestation lancé le 26 février 2014. En fait, «cette action est revenue après avoir constaté que nos sit-in, devant le siège du Comena à Alger le 10 mars et le débrayage pendant la journée du 12 mars 2014 sont restés sans réponse de la part de notre tutelle, ce qui nous pousse à douter de la stratégie énergétique du pays en termes d'énergies nouvelles», précise le personnel du CRNB dans communiqué adressé à notre rédaction. Autour de la revendication figure la promulgation, dans les meilleurs délais, du statut particulier du Comena. Le collectif des travailleurs, qui comprend les chercheurs et les personnels de soutien à la recherche et technico-administratif, fait savoir que cette action est venue après avoir constaté que ses sit-in quotidiens sont restés sans écho de la part des autorités en charge du secteur. Comme preuve de sa patience, le collectif rappelle que le projet de statut finalisé, après six longues années de gestation, et transmis par le Comena, le 18 décembre 2013, aux hautes autorités du pays, est resté sans suite à ce jour. Les personnels du Comena sont actuellement régis par des dispositions transitoires depuis 2008, dont le dispositif salarial provisoire abrogé, donc illégal, ce qui a sensiblement affecté les conditions sociales et professionnelles des travailleurs de ce secteur. Le collectif des travailleurs du CRNB dénonce cette situation intenable du provisoire qui perdure et déclare qu'il demeure mobilisé et déterminé à poursuivre son mouvement de protestation à travers les actions qu'il jugera les meilleures pour faire entendre raison aux autorités. Le collectif demeure mobilisé et déterminé à poursuivre son mouvement de protestation par une grève de deux jours durant les deux semaines à venir à savoir du 26 mars au 27 mars 2014 et du 2 au 3 avril 2014 et le boycott de la restauration au sein du site de travail de deux jours du 23 au 24 mars 2014.