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L'élection présidentielle de 2014
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 04 - 2014

Vingt-quatre années après la libéralisation du champ politique en Algérie, jamais peut-être l'élection présidentielle n'a été autant sollicitée que celle de l'année 2014, elle sera sans doute la première dans l'histoire de la présidentielle depuis l'indépendance. Plus de 70 postulants ont retiré les formulaires de candidatures, selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales.
Il est néanmoins important de noter que cette élection dans la conjoncture présente est au centre de toutes les préoccupations de l'heure notamment, elle suscite beaucoup de discussions, principalementsur la question qui revient quotidiennement et de façon presque inquiète est : Abdelaziz Bouteflika candidat ou pas ? Cette question a été posée indéfiniment avec des réponses toutes recevableset toutes erronées car personne ne sait dans quel sens tranchera. La démarche choisie par l'actuel président irrite évidemment les candidats de l'opposition etdes indépendants. D'abord, que les choses soient claires un Etat fort et respecté suppose des hommes crédibles et forts. L'aspect humain est un facteur des plus précieux dans le développement et le progrès d'une nation. Car c'est lui qui organise, qui crée et développe et gère l'univers. Seule source de richesses d'un pays. Aucune solution miracle ni ressource naturelle ni le capital ne peut, ni ne pourra se substituer à ce principe, ce n'est pas l'histoire qui fait l'histoire, ce sont les a. Il n'y a pas de politique efficace sans mettre à profit et à contribution les compétences, les intelligences, l'adhésion de la société civile et des travailleurs. Au cœur de tout ça, Il y a aussi bien évidemment, la presse qui contribuera au renforcement des bases de l'Etat de droit et de la démocratie «Qu'un peuple bien informé en vaut deux» A ce propos citons le bel exemple édifiant : «je n'ai pas besoin d'ordinateur, j'ai Attali, disait François Mitterrand, président français » Ensuite, il y a la question qui nous semble à l'heure actuelle la plus cruciale est de savoir si cette élection présidentielle est possible dans la problématique du changement attendu par tous les Algériens ? En effet, L'Algérie est au seuil d'une étape décisive de son histoire dont le résultat est attendu par tous les algériens, car l'indépendance politique n'est rien sans l'indépendance économique. Cette importante élection présidentielle doit témoigner de la volonté ferme et non révisable du prochain président de se doter d'une économie hors rente pétro-gazière en harmonie avec les impératifs du monde d'aujourd'hui qui réponde à exploiter ses ressources sans avoir à exporter ses matières premières en échange d'importation de produits finis. D'autant que la decennie2014-2024 s'annonce pour l'Algérie difficile où les indicateurs montrent que la tendance continue à la baisse notamment la faiblesse de la production et le gaspillage des ressources humaines ont fait que le secteur économique horshydrocarbures développait au fil des années qui passent les germes de son Inertie. Il s'agit clairement d'un problème de choix d'hommes qui paralyse l'émergence de notre pays capable de se développer par l'économie productive et les technologies. C'est le pari de la mondialisation, on observe aujourd'hui que dans l'ordre économique et social, l'Algérie n'est pas épargnée par le grand courant de la mondialisation synonyme américanisation et occidentalisation qui agite l'ensemble des pays non modernes. Sur ce pari on doit restaurer larelation citoyenne Etat-nation «L'Algérie par tous et pour tous» pour instituer la pensée critique en Algérie, car ce n'est pas le manque de moyens qui met en danger une nation, mais une carence de ses idées. Un espace stratégique dans L'approfondissement du processus démocratique et le renforcement des bases de l'Etat de droit qui marquera le plus le visage du développement économique et culturel de l'Algérie. Il s'agit justement de développer une culture d'Etat et des habitudes démocratiques avec responsabilité et légitimité. C'est le moyen de gouverner autrement ? L'économie algérienne : 50ans après, est une économie subventionnée. Elle ne survit qu'avec la rente pétrolière L'esprit d'entreprise et les valeurs du travail, dit-on, ne se manifestent guère en Algérie. Il faut reconnaître que près de 75% de la population algérienne vit de la rente pétrolière alors que plus de 70% des populations tunisiennes et marocaines vivent du tourisme et de l'agriculture et des services directement ou indirectement. Il est primordial de développer les capacités productives des entreprises industrielles et humaines. La politique économique des années 2000, certes a contribué à améliorer les conditions du niveau de vie des algériens, cela est visible sur le terrain grâce à des plans de relancescaractériséspar des réalisations extensives en infrastructures et de biens d'équipements collectifs sont salutaires et répondant à une nécessité incontournable en dépit d'une bonne santé macro-économique, particulièrement porté par l'augmentation très soutenue des prix du pétrole sur les marchés internationaux. C'est vraiment bien, mais développer la micro-économique c'est encore beaucoup mieux et vital. Le constat est là, d'importants problèmes de la société algérienne sans trouver les solutions adéquates avec tout ce qui va avec la micro-économique : La paix sociale, chômage et l'inflation se tiennent sans doute uniquement aux subventions et des dispositifs de l'Etat, croissance lente de la production, les investissements productifs ne représentent que 2% du PIB, croissance du commerce d'importation et de la dépense publique, corruption, réformes inachevées, conflits sociaux. Le budget comme instrument de la politique économique s'alourdit avec des politiques conjoncturelles et des surcoûts sur les investissements publics, et enfin l'absence de créativité et de défis des entreprises en tant que facteur d'efficacité économique autrement dit, l'activité gouvernementale et la démocratie fonctionneront mieux lorsque la croissance économique hors hydrocarbure augmente régulièrement et la réhabilitation des valeurs humaines d'excellences où se projettentLes intellectuels, les élites et le pouvoir : cartes sur tables. Car, il s'agit là, de l'avenir de l'Algérie et de celui de ses enfants. Penser à des élections, c'est se poser la question du rôle des partis politiques dans la société : Que veut bien dire un parti politique ? Peut être défini comme étant une force politique qui exprime un projet de société et un programme économique par rapport à celui qui détient le pouvoir, c'est le principe fondamental de la démocratie. Ils demeurent indispensables pour former les cadres politiques en vue de leur participation à la vie politique et économique, pour assurer les grands débats et donner cohérence aux groupes d'intérêts qu'ils représentent. Ils sont chargés de légiférer, voter des lois. Jouent un rôle primordial dansle renforcement de la démocratie notamment qui encadrent, contrôlent et orientent le gouvernement dans l'intérêt de la nation. C'est aussi un instrument de débat qui permet d'enrichir le paysage politique algérien. Malheureusement,nos partis politiques et les personnalités influentes sans généraliser restent accrochés à une culture du pouvoir sans pour autant à une culture d'Etat. Les partis influents qui sont issus de l'alliance : le RND, FLN et le MSP au gouvernement depuis les années 2000 ont tous misé sur la rente pétro-gazière et mener en même temps des politiques sociales sans rapport avec les fondamentaux de l'économie. Ils se sont contentés de l'investissement public pour contenir la croissance. Pendant que les pays dits aujourd'hui émergents ont misé sur les technologies et le développement de l'homme, des valeurs du travail et de l'intelligentsia «le véritable investissement» car le monde économique est l'œuvre de professionnels et non de dirigeants stagiaires ou d'amateurs. Le peuple vietnamien, pays non pétrolier et à peine sorti d'une longue et meurtrière guerre pour sa libération est de nouveau devenu un pays émergent. Alors qu'avec des réserves pétro-gazières importantes, l'Algérie a un rôle important dans l'industrie pétrochimique mondiale. De plus l'Algérie dispose d'un important parc industriel qui a contribué à une croissance de 18%dans les années 1970 contre 5% actuellement et l'emploi s'est vu multiplié par cinq. Aujourd'hui, la structure actuelle du secteur économique reste fort dominée par les personnes physiques qui représentent 85%(commerces et services) Il faut se rendre à l'évidence que nos partis n'ont pas réussi à se constituer comme force de propositions, loin des centres de débats et de décisions, voire ils ne participent à la vie politique que lors des élections ,alors qu'ils ont un rôle à assumer dans une Algérie en crise qui les discréditent encore plus et notamment la question de la politique de nos partis semble de moins en moins porteuse d'un projet de société d'avenir en passe de produire une nouvelle et profonde coupure. Quand on sait que lorsdes élections locales et des législatives les algériens avaient boudé les urnes, comme l'indiquent les taux de participation ci-après : 2002 2007 2012 APC 47% 44% 44% APW 46% 43% 42% APN - - 44% Cela pose les questions fondamentales suivantes : Comment ces partis voient-ils leur avenir ? Ces partis sont-ils bien représentés ? Quel est le profil type de l'élu ? Les candidats à la présidentielle peuvent-ils créer quelque chose de nouveau en harmonie avec les impératifs de la société d'aujourd'hui ? Avons-nous une presse des partis politiques, un instrument d'expression, de transparence et de formation politique ? En se rendant dans chaque wilaya au moment où L'Algérie est toujours en proie à de vives tensions sociales, le premier ministre Abdelmalek Sellal a bien inauguré des projets, en a visité et lancé d'autres. Il a même accordé des rallonges budgétaires destinées pour le développement local mais tous ces programmes aussi importants qu'ils soient n'ont pas fait sortir les algériens ou l'Algérie de son sous-développement. En fait, la rente pétrolière ayant été placée au poste de commandement qui s'est traduite par une série de plans de relances au total 500 milliars de dollars près de trois fois le PIB, maisposent d'énormes défisqui sont loin de s'inscrire dans un plan de développement économique renforçant la production, les
technologies, les connaissances techniques, l'entreprise et les valeurs du travail. On a alors abouti à une forte contradiction entre une politique d'économie de marché et une politique de rente , l'accroissement des rigidités et des contraintes.Il est l'un des points de fragilité de l'économie algérienne notamment, l'emploi et la création de richesses, l'équilibre budgétaire restant tributaire à l'égard du prix du baril de pétrole, la croissance fortement tirée par la dépense publique, une agriculture loin de couvrir les besoins du marché et en deçà du soutien financier et aides de l'Etat et enfin tristement dépendante du commerce d'importation à près de 75% de nos besoins. En clair, le système économique demeure fondée sur la macro-financière avec un rôle prépondérant de l'Etat au lieu de l'Etat régulateur et des entreprises stratèges qui se serait susceptible de contribuer à l'essor industriel et par conséquent valoriser les ressources naturelles et mettre à la disposition du marché national des produits stratégiques .Loin d'occulter les améliorations enregistrées notamment. Les investissements des biens d'équipements et des infrastructures engagée par l'Etat. Certes, ils constituent le facteur dynamique de l'élévation du niveau de vie des algériens et de stimulation de la croissance, mais pas pour autant le facteur déterminant pour le développement économique d'un pays pour lutter contre le chômage, l'inflation et la pauvreté. Outre les problèmes du développement local, il y a : Cherté de la vie, chômage, bidonvilles et forte urbanisation, maladies, l'exclusion sociale, le jeune vivant de grandes angoisses... Aujourd'hui dans un monde dominé par les technologies et la mondialisation, le gouvernement doit être plus technocrate et moins politique. En effet, que l'économie peut avancer sans qu'on touche à la politique, le modèle et l'exemple à suivre étant celui dela chine, la Malaisie, la Russie, le Vietnam.... (A suivre)


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