Vainqueur à Monte-Carlo du premier Masters 1000 de sa carrière, Stanislas Wawrinka poursuit son ascension fulgurante cette année où tout lui réussit. A 29 ans, le Suisse est dans la forme de sa vie et pourrait bien transformer le «big four» en «big five». Stanislas Wawrinka s'améliore avec l'âge. Longtemps cantonné aux seconds rôles, l'Helvète réalise une incroyable année 2014, marquée par son triomphe inattendu à l'Open d'Australie en janvier – son premier titre en Grand Chelem et son accession à la troisième place mondiale. Ce dimanche, Wawrinka a donné encore un peu plus d'ampleur à son explosion en remportant face à son compatriote Roger Federer le premier Masters 1000 de sa carrière (4-6, 7-6, 6-2). N°1 à la Race Certes, Stanislas Wawrinka ne sort pas de nulle part. Depuis plusieurs années, il suit une progression constante qui lui permet d'embêter régulièrement les meilleurs. Mais cette année, le Suisse fait plus que de les embêter, en témoignent ses 6 victoires remportées face aux 6 Top 10 affrontés cette saison. Résultat, le n°1 mondial à la Race est bien l'homme de ce début de saison et pourrait bien redistribuer les cartes de l'habituel «big four » (Nadal, Djokvic, Federer Murray). A l'aise sur toutes les surfaces «Je pense que le big four restera toujours le big four, rétorque modestement le principal concerné. Rafa, Novak, Roger et Murray ont gagné tant de tournois depuis tant d'années, vous ne pouvez pas changer cela». Il n'empêche, Wawrinka commence à faire peur. A l'aise sur toutes les surfaces, le Suisse s'impose même comme l'un des principaux rivaux de Rafael Nadal dans la quête de son neuvième titre à Roland-Garros. Après trois huitièmes de finale d'affilée Porte d'Auteuil (2010, 2011 et 2012), Wawrinka avait franchi un cap l'an passé en accédant aux quarts de finale, tombant face à Nadal. «J'ai explosé toutes les barrières» Désormais, il va falloir confirmer que sa place se situe bien au sommet de la hiérarchie mondiale. Pas de quoi effrayer le Suisse. «J'ai explosé cette année toutes les barrières qui se dressaient devant moi, en jouant très bien, se félicite le tout récent vainqueur de Monte-Carlo. Je suis très heureux». Pas sûr que ses futurs adversaires le soient autant.