Après plus de trois ans de guerre opiniâtre, c'est la première fois que des unités de surface de la marine syrienne participent manifestement dans une opération coordonnée avec l'aviation et les forces blindées près des frontières maritimes et terrestres turques. Les factions rebelles en provenance de Turquie ont subi un bombardement naval inédit avant d'être visés par de nouveaux missiles air-sol nouvellement obtenu par l'aviation syrienne auprès de l'allié russe. Des embarcations avec lesquelles des rebelles tentaient de débarquer sur une plage syrienne près du tracé des frontières entre la Syrie et la Turquie ont été anéanties par des vedettes lance-missiles de la marine de guerre syrienne. Au sol, des unités blindées appuyées par des avions d'attaque au sol Sukhoï SU-25 ont refoulé les forces rebelles jusqu'en Turquie et les forces syriennes ont pu reprendre pied sur le tracé frontalier pour la première fois depuis plus deux ans. Des chasseurs Mig-29 syriens ont mené en parallèle des manœuvres de diversion sur le tracé frontalier face à des F-16 turcs. A Homs, dans le centre du pays, d'intenses engagements sont rapportés autour du gisement gazier de Chagar campé à l'est de la province où des milices de la défense populaire ont été accrochées par des forces rebelles. Enfin à Deraa, au sud du pays, l'armée syrienne peine à refouler une offensive rebelle ayant visé des centres de commandement de la défense anti-aérienne et des sites de missiles SAM. Un assaut rebelle contre le 61e bataillon de la DCA a néanmoins pu être mis en échec grâce à un canonnage de chars de combat et l'intervention décisive de l'aviation syrienne. Les rebelles ont dû accroître les attaques terroristes à l'intérieur des villes et les pilonnages au mortier sur les quartiers loyalistes. Mais selon une source sur place, cette stratégie de la terreur traduit plutôt l'impuissance des centaines de groupes armés à changer une situation sur le terrain qui leur échappe.