Les services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Mascara, ont mis fins aux agissements d'un réseau spécialisé dans les avortements, où une d'une dizaine d'individus ont été auditionnés par les enquêteurs. Un gynécologue (D. H.), un technicien supérieur de la santé exerçant à l'hôpital du chef lieu (L. H.), et une pharmacienne (A. F.) font partie de ce ce réseau dont le démantèlement est parti d'une information en date du mois de décembre 2013 faisant état d'un avortement pratiqué sur une femme. Les services de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya, apres des investigations approfondies ont interpellé une femme âgée de 39 ans et répondant aux initiales B.K. Au cours de son audition par les éléments de la police judicaire, l'interpellée avouera avoir effectivement subi un avortement, et ce, grâce au gynécologue élisant profession au chef lieu de la wilaya. Dans le même contexte, selon le communiqué transmis à notre rédaction de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, il s'avère qu'une pharmacienne (A.F.), âgée de 35 ans, se trouve parmi les personnes présumées inculpées dans cette affaire. A cet effet, les enquêteurs ont, au cours de cette recherche, que l'opération d'avortement, si ce ne n'est plus, a eu lieu au domicile du technicien de la santé (L.H), non loin du cabinet médical du gynécologue. Il est important de souligner, que les trois mis en cause ont contestés les faits au cours de leurs auditions par les services de sécurité, qui les ont conforté en rejetant leurs explicationss. Nonobstant les faits, une autre piste sera filée par les enquêteurs et qui finira par les orienter vers un médecin (F.M.) élisant profession au niveau de la daïra de Zahana et dont une deuxième autre cliente des trois présumés accusés, a souligné avoir été accosté par le gynécvologue, mais à cause du prix exorbitant du comprimé Syco-Tec, médicament destiné à l'avortement, a refusé l'offre du gynécologue. Une troisième cliente qui a été opérée illégalement de la même manière par les mêmes individus a été aussi identifiée par les éléments de la police judiciaire. Présenté ce mardi 28 vers 15H00, devant le procureur de la république près du tribunal du chef-lieu de la wilaya, le médecin gynécologue(D.H), le technicien de la santé(L.H), la dénommée B.K, et deux autres présumés complices, en l'occurrence M.O. et A.M., ont été placés sous mandat de dépôt. Cinq autres individus ont été placés sous contrôle judiciaire dont trois personnes ont bénéficié de liberté provisoire en attendant leur comparution devant la justice, pour les délits constitution d'association de malfaiteurs et d'avortements.