La coordination de l'Angem de la wilaya de Tissemsilt a enregistré durant les quatre derniers mois de l'année en cours, un engouement particulier des jeunes chômeurs en quête d'information, de dépôt de dossiers pour la création de microcrédits, d'obtention de crédit à l'équipement, ou d'achat de matière première. Selon les statistiques, l'agence a enregistré 3 666 dossiers dont plus de 1 071 dossiers sans intérêt et a été financé, bénéficiant chacun entre 40 000 DA pour un montant de 42 840 000 DA et 209 dossiers dont les titulaires ont bénéficié chacun de 100 000 DA pour un montant de 18 896 400 DA, nécessaire pour l'achat des matières premières, pour le démarrage des activités choisies par les postulants au niveau des 22 communes que compte la wilaya de Tissemsilt. Par ailleurs, les projets convoités par les femmes au foyer, pour la création de différentes activités, entre autres la pâtisserie orientale, la coiffure, la couture, l'esthétique et la fabrication de couscous. D'autre part, il a été signalé que dans le cadre de la formule du micro-crédit variant entre 400 000 DA et 1.000.000 DA dit triangulaire, financé à la fois par le bénéficiaire (1%), les banques (70%) et l'Agence nationale pour la gestion du microcrédit (29%). A titre indicatif, l'Angem, dont la mise en activité a été concrétisée en janvier 2014 jusqu'au mois d'avril 2014, environ 192 dossiers ont été financés. Cette progression assez significative est due, nous dira le directeur, « à l'information et aux différentes communications effectuées par nos cellules de proximité installées au niveau de chaque daïra. Ce qui nous a permis, a-t-il ajouté, un réel rapprochement de l'Angem vers le citoyen en quête de débouchés, notamment à l'endroit de la femme au foyer et la femme rurale ». Par ailleurs, l'Angem de Tissemsilt vise à insérer un plus grand nombre de jeunes et moins jeunes sans emploi et susciter une innovation sociale par la portée de son dispositif. L'Angem de Tissemsilt a établi des conventions de partenariat avec les directions de l'Emploi et de la Formation Professionnelle mais aussi avec la Chambre de l'artisanat et des métiers (CAM), ainsi qu'avec la DSA, pour des projets ayant trait aux petits élevages d'appoint tels que la création de clapiers, de ruchers ou de poulaillers pour développer une production génératrice de revenus. Ce qui permettrait de remédier, quelque peu, à la pauvreté, à l'exclusion et la marginalisation et de cibler, d'autre part, nous dira le responsable de cette institution, le savoir-faire, notamment celui des femmes au foyer dans les communes rurales. Une action qui concerne autant la préservation que la sauvegarde des métiers et les produits du terroir. Des milliers de projets ont été initiés, depuis janvier 2005, au titre de l'application du dispositif de l'Agence nationale de gestion des microcrédits (ANGEM). Le bilan de l'Agence nationale du microcrédit fait état de la création de 1 664 postes de travail et 16 sessions de formation de jeunes promoteurs en matière de gestion et finances des entreprises. L'Angem compte également élargir son activité et se rapprocher des familles démunies et nécessiteuses habitant les zones déshéritées afin de leur proposer des projets, à l'instar des métiers de l'artisanat traditionnel afin d'encourager les populations à tout métier. L'agence locale de l'ANGEM continue donc son petit parcours en tentant à chaque fois d'innover et d'user d'idées scientifiques pour optimiser l'attrait que doit représenter le dispositif. « Nous envisageons la création d'emplois ».