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L'Algérie a mal à son voisinage immédiat
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 05 - 2014

L'Algérie sait que sa sécurité intérieure dépend de variables de l'équation de la situation de sécurité de nos pays voisins, en particulier du Mali ; mais pas seulement de ce pays. Elle pense également à la Syrie et cela fait mal au cœur de savoir qu'un pays jusque-là très stable soit en ébullition. Une ébullition qui peut amener son implosion.
Auparavant, c'était l'Irak. Puis, pointa la menace sur la Tunisie. Récemment, on entendit dire qu'il y a des missions spéciales à mener loin des bases nationales des grandes puissances. Rappelons qu'en 1996, il y eut un accord de coopération militaire qui devait se constituer en axe Israël-Turquie-Etats-Unis. Une année après, en réaction, il y eut la construction de l'axe Syrie-Irak-Iran. Les pays du premier axe ne pouvaient souffrir la constitution du deuxième. Il avait fallu alors casser l'Irak (c'est fait) ; casser la Syrie (en cours) et puis, après avoir isolé l'Iran, s'attaquer à ce pays. Quel pays resterait-il alors ? La fédération de Russie par le biais des républiques islamistes (musulmanes ?) la composant. Des stratèges russes ont établi la chronologie des déstabilisations. Syrie, puis l'Iran, et enfin la Russie. Les troupes alliées (soit les Etats-Unis et le reste de l'alliance) sont aux frontières de la fédération de Russie à la faveur de la lutte contre le terrorisme après l'invasion de l'Afghanistan. Pouvons-nous dire ou du moins accepter de supposer que la sécurité intérieure n'était aucunement (ou partiellement) d'essence de politique interne (en tout cas les vulnérabilités l'étaient), pouvons-nous aujourd'hui admettre qu'elle n'est mise en péril que par des menaces extérieures, ce qui semble être le cas présentement avec la situation de crise au Mali et l'absence de maîtrise des facteurs de sécurité par deux autres de nos voisins, à savoir la Libye et la Tunisie ? Lorsque nous sommes dans une telle situation, à savoir que notre sécurité intérieure (nationale ?) est fortement menacée à partir de notre voisinage immédiat, cela devrait-il nous amener à engager la réflexion sur des parades adaptées qui pourraient remettre en cause les principes qui fondent notre diplomatie ? Nous sommes une puissance régionale qui évolue dans un espace non intégré. Les principes qui guident notre diplomatie sont la non-ingérence, surtout militaire, dans les affaires intérieures d'un autre pays. Cela s'appellera ainsi quand on évolue dans un espace non intégré. Cela s'appellerait-il ainsi quand on évolue dans un espace intégré ? Les deux cas sont différents. Ce que nous pouvons faire dans un espace non intégré est nettement différent de ce que nous pouvons faire dans un espace intégré. Dans le premier cas, il faudrait vraiment négocier et nous faire imposer certaines conditions pour définir ensemble les moyens de coopération ou d'intervention chez nos voisins. Dans le deuxième cas, l'intégration offre le cadre d'analyse stratégique et d'intervention coopérative par la définition des menaces communes et des moyens de la parade. Les Etats-Unis qui imposent grâce à leurs multiples centres de réflexion stratégique leur cadre d'analyse laissent souvent inachevées leurs doctrines militaires pour prendre compte de données non prévues. Peut-être qu'il y en aura qui penseront qu'il serait convenable de donner une extension à nos principes qui fondent notre diplomatie et ne pas les enfermer dans une interprétation figée qui plombe notre capacité à reformuler notre pensée stratégique ? Un débat ne serait pas de trop dans des contextes qui changent rapidement. Sommes-nous dans le cas de la France (pour ne considérer que ce pays) qui considère que la menace n'est plus à ses frontières et qu'elle se trouve à des milliers de km de ses frontières ? L'Algérie milite pour une multipolarisation du monde, donc pour la constitution d'espaces intégrés.

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