La langue tamazight est passé du parlé à l'écrit, c'est une langue nationale introduite dans l'école algérienne mais de manière facultative. Toutefois, son enseignement obligatoire n'est pas a l'ordre de jour, dira la ministre de l'Education nationale qui a effectué une visite éclair hier matin à Bouira. Cette dernière, accompagnée par les autorités civiles et militaires de la wilaya, a procédé a l'ouverture de l'enveloppe contenant les copies de l'épreuve sciences au niveau du lycée Mohamed- Seddik-Benyahia avant de se rendre au siège de l'académie de Bouira. La ministre estime que la langue tamazight avance, non sans embûches qui compromettent sa généralisation. Tout en estimant que la demande sociale pour son enseignement est en nette baisse, Mme Benghabrit estime que l'Etat ne peut, du moins pour le moment, obliger son enseignement, qu'il faudrait établir un dispositif pour sa normalisation et se pencher sérieusement sur cette question, à commencer par un grand travail d'expert en la matière, ainsi que par l'installation d'une académie de la langue tamazight.