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Le général Haftar soutient d'éventuelles frappes aériennes algériennes et égyptiennes
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 06 - 2014

En Libye, l'odyssée de l'ex-chef militaire de l'armée de Kadhafi au Tchad, tombé en disgrâce depuis, avant de revenir lors de la guerre de Libye, continue. Les troupes du général Khalifa Hefter se heurtent à une coalition hétéroclite de milices armées, aux redoutables forces de Misrata ainsi qu'aux milices extrémistes de ce que l'on appelle communément Al- Qaïda... et les milliers de combattants volontaires revenus des champs de bataille de Syrie et des camps d'entraînement situés en territoire turc.
Pour la première fois depuis l'annonce par l'Otan de la fin des opérationsmilitaires en Libye, des avions de guerre ontbombardédesdizaines de positions situées dans et aux alentoursdeplusieurs villes libyennes. Les médias ont tendance à annoncer un peu vaguement que des «avions bombardiers appartenant aux forces de Hefter» seraient derrière les raids aériens en Libye. Or, rien n'estmoins sûr. Le général Haftar vient de déclarer qu'il soutenait sans aucune forme de réserve d'éventuels raids aériens qu'effectueraientdes avions de combat algériens à l'Ouest de la Libye et égyptiens à l'Est afin de défendre leurs territoires respectifs contre ce qu'il a nommément qualifié de «virus terroristes ». Loin de s'arrêter à cettedéclaration, il affirme que la sécuritédes frontières de la Libye n'est plus du ressort du gouvernement de Tripoli, lequel est dépassé par les évènements,maisdu ressort exclusif de l'Algérie et de l'Egypte. Hefter demeure fortprudent et fuyant sur d'éventuels contacts qualifiés de préliminaires avec Alger et Le Caire. Cependant, qui aide le général Hefter en lui fournissant un appui aérien tactique ? Si l'on écarte d'emblée Alger lequel s'en tient, du moins publiquement, mordicus au principe de non-ingérence en dehors de ses frontières, l'Egypte et les Etats- Unis demeurent les deux pays qui puissent jouer ce rôle là en Libye.Ce n'est pas pour rien que des observateurs soupçonnent que des drones d'attaque et non pas des avions de combats ont ciblé des locaux à Benghazi et àTripoli.A71 ans, le général Hefter n'est pas un inconnu de la scène politique libyenne. Ayant commandé les brigades libyennes durant la guerre du Tchad en 1984, il abandonne sonposte après la déroute et s'exile à Washington où il devient un des principaux opposants au colonelGaddafi. Il réapparaît en 2011 lorsque la guerre en Libye fait rage mais ne peut jouer aucun rôle significatif tant les influences étrangères sont nombreuses et contradictoires. On le dit proche ou approché de la CIA américaine sans avancer de preuves. Ce qui est sûr est qu'actuellement Hefter bénéficie du soutien d'au moins cinq pays dans sa guerre pour la restauration de la paix civile en Libye. Si l'appui de Ryad et des Emirats arabes unis est assez clair, de même que celui de l'Egypte du général Abdel Fattah al-Sissi qui vient de remporter sans aucune surprise lamajorité absoluedes suffrages dans son pays, le rôle réel deWashington demeure flou. Les Etats-Unis se sont embrouillés tous les pinceaux en Libye et pas seulement. Ils y ont perdu leur ambassadeur dont la personne a subi lespires outrages avant d'être sommairement exécuté aux côtés de quatre commandos des Navy Seals de lamarine US. l'Affaire dite deBenghazi n'a pas livré ses secrets et son ombre pèse déjà très lourd sur la candidate aux prochaines élections présidentielles aux Etats-Unis,Hillary Clinton. Mais revoyons les faits bruts Qui a soutenu médiatiquement, financièrement etmatériellement les milices extrémistes libyennes ? Qui a joué la carte de la division en Libye afin que les grandesmultinationales du pétrole (en fait deux) puissent exploiter tranquillement les riches gisements d'hydrocarbures que le régimeducolonelGaddafi leur a interdit durant près de quarante ans ? Qui a établi des camps de recrutement, d'orientation et d'acheminement de combattants libyens et étrangers à partir de la Libye vers laTurquie et de là vers la Syrie?Qui a déplacé des armes chimiques libyennes et les a fournis aux rebelles syriens? Qui aprispossession de l'or libyen? Et enfinpourquoi lesmouvements des forces du généralHefter en Libye sont-elles suivies par un redéploiement des forces US en Espagne, en Sicile, au Sud de l'Italie, enCrète et aulargede la Libye, aupointoùcertains observateurs hostiles à l'apparition de Hefter ont souligné que cet homme prépare une intervention américaine en Libye ? Si on connaît plus oumoins certaines réponses au puzzle libyen, d'autres questions demeurent sans réponses. Techniquement et fortmalheureusement, la Libye est un Etat en faillite. Malgré de fabuleuses richesses énergétiques et une population fort réduite.Cela a des répercussions géopolitiques évidentes sur un voisinage inquietmais dont l'inaction devient de plus en plus sonore. Quid de la force de réaction rapide nord-africaine relevant de l'Union africaine ? En attendant, les Libyens commencent à perdre patience. Ils savent surtoutque leur avenir est concocté ailleurs.

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