Le président de la République a annoncé, à l'occasion de la Journée de l'indépendance, un décret de grâce présidentielle qui concernera près de 6 000 prisonniers. Le décret ne touchera pas les personnes impliquées dans des affaires de terrorisme, de corruption et d'abus sexuel sur les enfants. L'Algérie a célébré hier, le 52e anniversaire de la fête de l'Indépendance nationale. A cette occasion, et comme chaque année, le président de la République annonce un décret de grâce présidentielle qui concernera les prisonniers à l'occasion des festivités du 5 Juillet. Conformément aux prérogatives qui lui sont conférées en vertu de l'article 77-9 de la Constitution, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a promulgué deux décrets présidentiels portant mesures de grâce, indique un communiqué de la présidence de la République. Il s'agit de «mesures de grâce collectives au profit de personnes détenues et non détenues condamnées définitivement». Ces mesures de grâce concernent également des «détenus condamnés définitivement ayant suivi un enseignement ou une formation professionnelle et subi, avec succès, durant leur incarcération, les examens des cycles moyen, secondaire et universitaire et les différents modes de formation professionnelle, au titre de l'année scolaire 2013-2014», ajoute la même source. Toutefois, «ne bénéficient pas de ces mesures, les détenus condamnés pour des faits en relation avec ceux mentionnées dans l'ordonnance portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi que les détenus condamnés pour avoir commis ou tenté de commettre certains faits énumérés limitativement, notamment des faits de terrorisme», note le communiqué de la présidence de la République.