Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Noureddine Bedoui, a recommandé, hier, à Tizi Ouzou, aux cadres de son secteur de privilégier le mode de formation par apprentissage pour, a-t-il dit, une meilleure insertion professionnelle des jeunes diplômés. «Ce mode de formation offre beaucoup d'opportunités et de possibilités d'insertion dans le monde professionnel», fait-il observer. Il s'exprimait en marge d'une visite de travail et d'inspection qu'il a effectuée hier à Tizi Ouzou. L'hôte de la ville des Genêts, accompagné des autorités civiles et militaires de la wilaya, à leur tête le wali, Abdelkader Bouazghi, mais aussi des chefs d'entreprise privées, a visité les ateliers de formation par apprentissage au niveau des entreprises publiques et privéés, à savoir l'Eniem, Enel, la Laiterie de Draa Ben Khedda, Allioua, lesquelles, ont paraphé des conventions de formation avec le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels. Lors de la signature desdites conventions, Nourredine Bedoui, a fait cas d'un projet de loi, en cours d'élaboration, portant sur l'octroi d'indemnités au profit des formateurs afin d'encourager ce type de formation et motiver les encadreurs (formateurs, Ndlr) au niveau des entreprises accueillant des stagiaires du secteur. Tout en insistant sur un «encadrement efficace» des apprentis et stagiaires, qui constitue une priorité du ministère, Nourredine Bedoui a rappelé que son département absorbe plus de 50% des élèves orientés vers la vie active, ou exclus du système éducatif. Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a, en outre, exhorté les chefs d'entreprises privées, à s'impliquer davantage dans ce type de formation en permettant à des jeunes de suivre des formations par apprentissage au niveau de leurs entreprises afin, a-t-il indiqué encore, de disposer d'une main d'œuvre qualifiée et qualifiante, en mesure de relever les défis du développement. «Il ne peut y avoir de recrutements sans qualification professionnelle à l'instar de ce qui se fait dans d'autres pays développés, comme l'Allemagne», a-t-il affirmé encore. Le secteur, a-t-il ajouté, dispose de 1 200 établissements, 6 instituts et plus de 20 000 formateurs dans 420 spécialités qui sont prêts à accompagner les administrations et les opérateurs économiques publics et privés dans leur développement par la formation notamment par l'apprentissage et la formation qualifiante. Notons par ailleurs que le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a accordé une rallonge budgétaire de 60 millions de DA destinée à l'achèvement du projet de réalisation du siège de la direction locale du secteur sis à Mdouha, instruisant les responsables locaux à l'effet de livrer cette infrastructure dans les délais contractuels.