Le 15 juillet, l'Egypte propose un «cessez-le-feu», c'est-à-dire une capitulation pure et simple du Hamas, qui pourtant ne fait pas grand-chose dans cette guerre unilatérale. Pour régler les détails, il faudrait que des dirigeants gazaouis se rendent en Egypte... où ils sont recherchés par la dictature et passibles de la peine de mort en tant que «Frères musulmans». On sait d'ailleurs que le maréchal Al-Sissi, qui s'est fait «élir» à la présidence en mai 2014, est d'une mère séfarade marocaine, naturalisée égyptienne et convertie à l'islam. Un signe évident de crédibilité... Le Hamas, n'ayant pu contacter ses sponsors qataris, décide lui-même et refuse cette généreuse offre de paix. L'Etat terroriste israélien n'attendait que cela pour reprendre ses raids aériens qu'il avait interrompus pendant six heures (le temps de se réapprovisionner en munitions). Les merdias sionisés prétendent qu'un Israélien aurait été tué par un tir palestinien... au point de passage d'Erez, à la frontière entre Israël et Gaza, donc à zéro kilomètre du ghetto. C'est sûrement un missile de longue portée qui l'a tué... Mais comme il n'y a pas de témoins, on peut croire ce qu'on veut... ou ce que nous raconte le ministère de la Propagande de Tel Aviv. Inutile de préciser que les fusées palestiniennes sont de plus en plus nombreuses, dangereuses et imposantes : Toujours aussi humanistes, les tsahalos préviennent leurs victimes quelques minutes avant les raids en lançant des tracts. Quand ils n'ont pas le temps, ces admirables pacifistes larguent les tracts en même temps que les bombes. Mais ne les critiquez pas, bande d'antisémites, c'est l'intention qui compte. Et puis, c'est écrit noir sur blanc : ils ne veulent en aucun cas nuire aux Palestiniens et à leurs familles... Ainsi, pour mieux saisir l'une des raisons de ces éternelles attaques contre Gaza, faudrait-il aller peut-être en profondeur, exactement à 600 mètres sous le niveau de la mer, à 30 Km au large de ses côtes. Là, dans les eaux territoriales palestiniennes, se trouve un gros gisement de gaz naturel, Gaza Marine, estimé à 30 milliards de mètres cubes d'une valeur de milliards de dollars. D'autres gisements de gaz et pétrole, selon une carte établie par la U.S. Geological Survey (agence gouvernementale étasunienne), se trouvent en terre ferme à Gaza et en Cisjordanie. En 1999, avec un accord signé par Yasser Arafat, l'Autorité Palestinienne confie l'exploitation de Gaza Marine à un consortium formé de British Group et Consolidated Contractors (compagnie privée palestinienne), avec respectivement 60% et 30% des actions, dans lequel le Fonds d'investissement de l'Autorité Palestinienne a un pourcentage de 10%. Deux puits sont creusés, Gaza Marine-1 et Gaza Marine-2. Mais ils n'entrent jamais en fonction, car bloqués par Israël , qui veut tout le gaz à des prix cassés. Par l'intermédiaire de l'ex-Premier ministre Tony Blair, envoyé du «Quartet pour le Moyen Orient», est préparé un accord avec Israël qui enlève aux Palestiniens les trois quarts des futurs revenus du gaz, en versant la part qui leur revient sur un compte international contrôlé par Washington et Londres. Mais, immédiatement après avoir gagné les élections de 2006, le Hamas refuse l'accord, en le qualifiant de vol, et demande sa renégociation. En 2007, l'actuel ministre israélien de la Défense, Moshe Ya'alon indique que «le gaz ne peut pas être extrait sans une opération militaire qui éradique le contrôle du Hamas à Gaza». (A suivre)