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Assassiné par le Mossad pour son soutien à la cause Palestinienne
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 07 - 2014

Ne soutenant pas les idéologies du régime qui a pris les règnes du pouvoir un certain 19 juin 1965, Mohamed Boudia s'exile en France où il concourt à la démarche motivée pour apposer son empreinte en forgeant «Le théâtre Ouest Parisien», qu'il gère de 1968 à 1972.
Avant son départ forcé en France, Mohamed Boudia, ce véritable self-made-man tout acquis à la chose didactique, avait une autre passion, la communication où il a mis sur les rails un quotidien du soir communément appelé à l'époque «Alger ce Soir», suivi de la publication ou plutôt du périodique «Novembre». Enfant de La Casbah d'Alger où il est né le 24 février 1932, devenu par la suite un «homme» de toutes les causes, Mohamed Boudia était issu d'une famille modeste, pauvre, ce qui lui ne lui a pas permis d'aller loin dans ses études ,et ce, vu l'arbitraire, la tyrannie, la ségrégation raciale et l'injustice qui régnait à l'époque coloniale où des Algériens sont devenus des apatrides dans leur propre pays. Mohamed Boudia s'affirme en face de son milieu afin de l'exploiter au mieux de ses intérêts et c'est cet effort qui lui fait découvrir et mettre au point des modes de réaction toujours plus efficaces, plus nuancés, plus maniables dont l'intelligence est l'expression la plus parfaite. En alliant le théâtre, grâce à feu Mustapha Gribi, à l'instar de ces compatriotes, il épouse la cause nationale en militant dès son jeune âge. La guerre de Libération amorcée, Mohamed Boudia rejoint les rangs du Front de libération nationale –fédération de France – où il entame des actions résolues à la hauteur de la cause nationale ; il sera arrêté et condamné par le colonialisme français à une peine de 2O ans de prison . L'évasion réussi des geôles du colonialisme a vu Mohamed Boudia s'envoler vers Tunis pour rallier la troupe théâtrale du FLN tout en restant fidèle au serment de Novembre. La perception est action, pour Mohamed Boudia, le théâtre est aussi une arme redoutable pour combattre l'ennemi. Dans les années 63, c'est-à-dire quelques temps après l'indépendance de notre pays des jougs du colonialisme français, Mohamed Boudia s'illustra à forger une panoplie de pièces théâtrales pour le TNA, et ce, malgré les moyens de bord mis à la disposition du théâtre a l'époque. La tâche à accomplir est lourde, reconnaissons-le. Rares sont les hommes, surtout les artistes, qui reconnaissaient parfaitement que le rôle du théâtre avant et après l'indépendance était un moyen de sensibilisation et mobilisation des masses pour les impliquer dans la cause. Il crée à cet effet «les trains culturels» qui parcourent le pays, en présentant des spectacles à travers les villes et communes, et ce, jusqu'aux coins les plus isolés pour entraîner la population à la fascination des planches. Il y a de cela quarante et un ans, un inévitable 28 juin 1973, est tué à Paris Mohamed Boudia par les services secret israéliens, le Mossad, en collusion avec les services de la Direction des services territoriaux, DST, qui auraient piégé sa Renault 16. Un double martyr de la cause pour une Algérie libre et pour la cause palestinienne, qui demeure à ce jour, c'est-à-dire 41 ans après son lâche assassinat, un inconnu, voire même ignoré. N'est-il pas vrai que nul n'est prophète dans son pays !

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