Récemment, on a interdit à plusieurs d'entre eux de pénétrer dans l'enceinte de la base nucléaire de Dimona. Dans ces conditions, il n'est pas impossible qu'on envoie les druzes au casse-pipe de façon délibérée. Lors d'une précédente guerre de Gaza, des tsahalos juifs leur avaient tiré dessus - tir «ami» : trois morts. Cette fois, ce sont probablement des combattants palestiniens qui leur ont fait la peau... On se demande d'ailleurs à quoi rime une offensive de chars dans une zone urbaine où ces véhicules sont particulièrement faciles à dégommer. Ce n'est pas pour tuer des Palestiniens : on en tue beaucoup plus avec l'artillerie et les bombardements aériens, et sans le moindre risque. Le haut commandement israélien considère sans doute qu'une attaque terrestre est le meilleur moyen d'endurcir ses soldats. Quand ils se font tuer, ça leur apprend à vivre... Et puis ça soude la population autour de ses zélites politiques et militaires, ça lui montre que le danger du Hamas est «réel». Et ça le fait très vite. S'il fallait attendre que 29 juifs israéliens soient tués par des «missiles» gazaouis, on risquerait d'attendre longtemps. On en oublierait pourquoi on occupe la Palestine... Dans ce sens, un grand humoriste américain se moque d'Israël en direct (Al-Manar) : «Le site d'info français Réseau international a déploré que l'humoriste Dieudonné ne puisse jouir d'une telle liberté en France...» Oui, mais voilà, l'humoriste américain en question s'appelle Jon Stewart (de son vrai nom : Jonathan Stuart Leibowitz). Il est né à Jew York de famille juive. Et Dieudo?... Côté français, François Hollande a déclaré récemment : «Je condamne les tirs en provenance de Gaza... Israël a le droit de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces... Une prise de position qui a fait réagir plusieurs intellectuels. Dans ce contexte, la position de François Hollande vis-à-vis des Palestiniens est ignoble, avance Christophe Oberlin (dans une interview). En 2012, avant d'être élu, le nouveau guignol du Quai d'Orsay avait promis monts et merveilles, dans le style : «Moi président, je ferai ceci, je ferai cela...» Le professeur Oberlin lui retourne son slogan : « Vous président, voulez-vous que je vous montre les photos des enfants palestiniens coupés en deux par les bombes israéliennes ? Vous président, savez-vous qu'un enfant palestinien est tué par Israël chaque trois jours, depuis dix ans ? Vous président, alors qu'Israël agrandit tous les jours son territoire par la force, vous prétendez nier le droit des Palestiniens à résister par la force ?... Vous président, vous êtes la honte de la France !... En 2014 il n'y a plus de «France», il n'y a que des territoires occupés. Il n'y a plus de «président», il n'y a qu'un Gauleiter qui, pour paraphraser Wikipédia, «est à la fois un irresponsable politique régional obéissant au lobby innommable et l'administrateur d'une subdivision territoriale du monde goy sionisé». (Suite et fin)