La feuille de route du Grand Moyen-Orient (GMO) initié par les Etats-Unis est de nouveau entachée de sang des enfants de Ghaza, exécutée à la lettre par l'état sioniste d'Israël dans une impunité totale. L'«Oncle Sam» n'a pas d'amis sauf celui de préserver exclusivement ses intérêts dans le monde arabe par tous les moyens y compris les plus dissuasives, à l'exemple de l'Egypte et de la Jordanie, dont le pouvoir est fragilisé par tant de troubles et de subversions . Les monarchies du Golfe, terrifiées de se voir déposséder de leur «harems», ne veulent plus entendre parler de la Palestine ; les atrocités des images sur les massacres et autres génocides qui sont perpétrés contre ces populations ne semblent pas émouvoir nos émirs et autres régimes tyranniques arabes. Pétrole oblige ! Le seul Etat allié demeure par excellence Israël qui voit une énième fois le projet du Grand Moyen-Orient, initié avec la bénédiction de l'ancien président des USA, Bush, une fois de plus entaché de sang par le biais des largesses de Barack Obama et de la plénière onusienne de Ban Ki-moon, qui accusent le Hamas et les Palestiniens de terrorisme à l'endroit d'Israël, comme toujours en pareilles circonstances. Comme pour dire que le criminel revient toujours sur le lieu du crime, et ce, en référence au massacre qui a eu lieu le 18 avril 1996, dans le village de Qana, situé au Liban sud dans la Caza de Tyr. Le 18 avril 1996, la communauté internationale et le pays frère le Liban n'oublieront jamais les images poignantes des hommes, femmes et enfants «carbonisés», lorsque l'artillerie israélienne a bombardé une base des Nations unies au Sud-Liban. Une méthode israélienne qui perdure dans une impunité totale, ou a l'époque plus d'une centaine de personnes (hommes, femmes et enfants) furent massacrés alors qu'ils fuyaient les bombardements aveugles, cherchant refuge dans une base onusienne de Qana. Le 20 juillet 2006, soit dix ans après ce carnage digne des Etats voyous, l'armée israélienne bombarde le village de Qana situé au Sud-Liban, faisant 51 morts, dont 22 enfants. Ce scénario qui se répète à chaque invasion des forces d'occupations sionistes au Liban ou à Ghaza se focalise par des bombardements aveugles et intensifs sur des populations qui trouvent abri dans des bases et autres refuges de fortune sous l'égide des Nations unies (ONU). Pour rappel, le massacre de Qana, qui a eu lieu le 18 avril 1996, journée durant laquelle 5 000 civils libanais avaient trouvé refuge dans une base de l'ONU, pour le maintien de la paix établie à Qana. Les réfugiés étaient tous originaires des villages du Sud-Liban, tels qu'Qana, Jabal El-Boutoum, Sadekin, Rachkana, Haris et Qlaylé. L'artillerie lourde israélienne a pris pour cible les régions se trouvant à proximité de la base onusienne gérée par des Fidjiens. Pour des raisons non encore élucidées, le commandement fidjien entra en contact avec le chef des opérations militaires israéliennes pour l'informer que la base abritait des femmes, enfants et personnes âgées. Aussitôt après ces informations fournies, les bombardements s'amplifient davantage sur le base qui abritait ces réfugiés. Bon nombre de villageois se trouvaient alors, non pas dans des abris souterrains mais dans des hangars. 102 réfugiés y compris des enfants trouvèrent la mort et (100) subirent de graves blessures. Les bombardements israéliens répétés à outrance contre ces populations sans défense ont considérablement obstrué l'arrivée du secours libanais et internationale. L'opération militaire de l'entité sioniste «Raisin de la colère», digne des films américains, qui a duré du 18 au 26 avril 1996, a fait 164 morts libanais et 351 blessés. D'après un rapport établi par le PNUD, pour le rapatriement des réfugiés, plus de 3 500 obus israéliens ont frappé les régions libanaises durant cette agression de grande envergure contre un petit pays, et qui a engendré des dégâts matériels considérables qui se chiffrent en des milliards de dollars. Ainsi, l'histoire se répète à chaque fois au Liban, la soi-disant opération antiterroriste est bel et bien une opération terroriste, annexé dans la pratique barbare dans la digne tradition des fondateurs de l'Etat sioniste d'Israël, de l'Irgoun et de leurs inspirateurs, tel le fasciste Jabotinsky, celui qui crié sur les toits dans les années 30 : «L'Italie est à Mussolini, l'Allemagne est a Hitler et la Palestine est à nous !» Le massacre de Qana a été couvert par les médias et les photographies et les séquences télévisées de cette incroyable tuerie à ciel ouvert avec la complicité des dirigeants des grandes puissances étrangères (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France et Canada) qui cautionnent à répétition l'Etat sioniste sont assez éloquentes en elles-mêmes pour perpétuer cette noire journée pour les générations futures et du monde entier. L'histoire, le temps et les événements ont démontré que la guerre n'est pas la solution, que l'occupation engendre la résistance, et que les massacres ne font qu'aggraver les différends et ouvrent de nouvelles plaies dans cette région hautement sensible. Le Liban et le peuple libanais ont maintenu une position unifiée vis-à-vis des agresseurs lors de cette ignoble agression israélienne. L'unité nationale l'emporta sur la désolation. L'Etat sioniste tueur d'enfants se trouva incapable de provoquer la scission qu'il souhaitait au sein de la société libanaise avec la bénédiction de Bush et les autres pays entraînés dans la spirale meurtrière contre le Liban, où l'Oncle Sam voit sa deuxième feuille de route pour son GMO une fois de plus taché de sang pour la sécurité de son protégé et allié. Les atrocités et agressions dont Israël, via son protecteur les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, y compris certains pays européens qui se sont rendus coupables envers le Liban de crimes de guerre, seront-elles un jour porté devant le Tribunal pénal international pour juger les criminels de d'enfants ? Depuis ces massacres à répétition, tout porte à croire que c'est chose perdue d'avance vu le veto mis par les complices de l'Etat sioniste. Les crimes de guerre perpétrés par Ehud Olmert, Amir Peretz, Dan Halutz, Ariel Sharon, Benyamin Netanyahu y compris Tzipi Livni, l'ex-ministre des Affaires étrangères israélienne, exigent de la part des pays qui se respectent d'entamer une enquête internationale pour traduire devant la Cour de justice internationale ces assassins de l'ordre qui ont pratiqué et qui pratiquent à l'heure actuelle le terrorisme international. Mais il n'en demeure pas moins capital que les massacres à répétition de Qana soient gravés à jamais dans les annales de l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui, alors que la région flambe à nouveau entre les différents acteurs et l'agresseur israélien, nous nous demandons «si l'occupation et l'envahissement d'une partie du Liban ou de Ghaza est la voie qui mène à la sécurité et à la sûreté d'Israël, si les carnages contre des civils non armés composés d'enfants, de personnes âgées et de femmes représentent la solution aux problèmes posés, si la guerre est la voie qui mène à la paix globale et stable dans la région ?» Enfin, triste est cette question lorsqu'on sait que des régimes arabes et autres trônes royaux qui entretiennent des relations directes ou indirectement avec Israël, à l'exemple du royaume du Maroc, du Qatar et de l'Arabie Saoudite, ferment les yeux sur ce qui se passe actuellement à GHaza comme crimes contre l'humanité après plus de vingt jours de pilonnages intensifs, pour des raisons inavouées. Ainsi, selon des sources palestiniennes plus de 2 000 morts et environ 8 000 blessés, dont 4 000 jugés très graves, ont été recensés par les différents observateurs qui sont sur place. John Kerry et Ban Ki-moon ont accusé le Hamas ou plutôt les Palestiniens d'aventuriers et de terroristes, tout en ordonnant la libération du sous-lieutenant israélien Hadar Goldin, le même refrain que les Israéliens et leurs sbires ont chanté aux résistants du Hezbollah au Liban. Voilà un exemple de crimes contre les populations palestiniennes et libanaises, et de la complaisance et l'indifférence des pays dictatoriaux arabes envers des criminels de guerre, si on compare la terreur pratiquée par l'Etat voyou d'Israël dans la région. Qui dans ces conditions, qui pratique réellement le terrorisme international ?