Après la commune de Sendjas où ont été enregistrés les premiers cas dans la wilaya de Chlef, de nouveaux foyers de fièvre aphteuse ont été détectés sur une dizaine d'ovins et de bovins par un vétérinaire, appelé en urgence dans des fermes agricole situées à Zeboudja et El-Hadjadj. En attendant les résultats définitifs des tests, des mesures ont été prises pour prévenir l'épizootie. A la suite de la découverte de ces cas suspects, une série de mesures drastiques a été prise en urgence pour éviter les risques de contamination. La fièvre aphteuse est une maladie extrêmement contagieuse chez les animaux, mais elle ne représente pas de véritable danger pour l'homme. Les éleveurs sont tenus de mettre en quarantaine leur cheptel et de déclarer les cas suspects. La transgression de ces règles les expose à l'expropriation de leur bétail, la perte de leur droit à l'indemnisation et à des poursuites judiciaires. L'éleveur bénéficierait d'une indemnisation de 100% pour toute vache atteinte. 80% du prix réel du marché serait octroyé par le ministère et 20% le seraient après abattage et vente de la viande. À l'image de leurs confrères d'autres wilayas du pays, la panique s'est emparée des éleveurs de la wilaya de Chlef à la suite de l'apparition, il y a quelques jours, des premiers cas de fièvre aphteuse, a-t-on appris jeudi auprès des éleveurs et des organisations qui les représentent. Les vétérinaires ont été contraint d'annuler leurs congés annuels et de se mobiliser pour diagnostiquer et protéger leurs bétails contre cette épidémie qui touche principalement les ovins et les bovins. Des éleveurs chez qui on a enregistré les nouveaux cas de fièvres aphteuse, ont juré par tous les saints que leurs troupeaux n'ont pas quitté les étables et ce, depuis longtemps. Ce qui a provoqué leur panique et les a incité à l'abattage de l'ensemble de leur élevages et de le revendre à bas prix en attendant que les services agricoles les remboursent.