Pas facile de plonger dans les premiers résultats de la 19e édition des championnats d'Afrique d'athlétisme qui se tiennent depuis le 10 août à Marrakech (Maroc). Très peu d'information circule sur cette manifestation africaine qui accueille près de 50 nations. Retenons que les bonnes nouvelles qui atterrissent chez nous, nous alertent sur les résultats de la participation algérienne. Larbi Bouraâda qui préserve sa 1re place du concours de décathlon, a totalisé ainsi un total de 4 217 points, et ce, au terme des cinq premières épreuves disputées ce dimanche à Marrakech (Maroc). Bouraâda, est toujours au sommet du classement grâce aux résultats réalisés dimanche soir en hauteur (2.04 m) et au 400 m (48.33). Le décathlonien algérien termine, quant à lui, après les trois épreuves disputées dimanche matin à la 1re place. Il a couru le 100 m en 10.90, réalisé 7,45 m en longueur avant de propulser son poids à 13,20 m. Le sprinter Skander Athmani n'a pu faire mieux que ses collègues, il fut éliminé en demi-finales du 100 m en se classant à la 6e place de la troisième série avec un chrono de 10.80. L'Algérien a réalisé le 21e temps des qualifications pour la finale, prévue lundi soir. Chez les dames, l'Algérienne Zouina Bouzebra a occupé la 6e place du concours du lancer de marteau avec un jet de 61,57m. Nous observons que Franck Elemba grâce à un lancer du poids à 18,74 m empoche sa première médaille du Congo-Brazzaville en championnats d'Afrique d'athlétisme. La particularité de cette première médiale réside dans le fait qu'elle est la première depuis 10 ans. La dernière breloque (en bronze) avait été remportée par Celestin Kengué en décathlon, il y a dix ans. Il faut fêter cette victoire et surtout l'inscrire dans les carnets du sport de ce pays. Franck Elemba n'était pourtant pas totalement satisfait de sa performance. «Je suis ravi de la troisième place et d'être qualifié pour la Coupe continentale», a-t-il déclaré. C'est une fierté pour le Congo. Mais, pour moi, ce n'est pas du tout ça. On se sent super fort et en pleine forme, et ça ne sort pas (sic). J'ai donc du mal à être content de ma performance». Avec son lancer à 18 mètres 74, Franck Elemba a fini derrière les Sud-Africains Orazio Cremona (19,84 mètres) et Jaco Engelbrecht (18,87 mètres). Chez les femmes, c'est la Burkinabè Laetitia Bambara qui n'a pas fait dans les détails pour s'emparer de l'or en lancer du marteau devant la Sénégalaise Amy Sène. Une joie indescriptible s'est emparée de cette jeune sportive qui s'est préparée pour réaliser ce score. «Avec une préparation difficile, réaliser ce rêve, vous imaginez ce que je peux ressentir et l'effet de cette victoire sur mon pays. On travaillera pour arracher d'autres médailles...» La Burkinabè Laetitia Bambara, quant à elle, elle était heureuse. Deuxième en 2012, elle est devenue championne d'Afrique en marteau, avec un lancer à 65,44 mètres. «Ça fait vraiment chaud au cœur», a-t-elle dit. Je suis d'autant plus contente de cette première place que j'avais fini deuxième, il y a deux ans pour quelques centimètres en moins. J'avais loupé la première place. Donc, c'est une belle revanche ». Bambara a en effet devancé la Sénégalaise Amy Sène (64,46 mètres), double tenante du titre ainsi que la Tunisienne Sarah Ben Saâd (60,97 mètres). Il faut signaler que C'est la quatrième médaille d'or du Burkina Faso dans l'histoire des championnats d'Afrique d'athlétisme. «Avec son lancer à 18 mètres 74, Franck Elemba a fini derrière les Sud-Africains Orazio Cremona (19,84 mètres) et Jaco Engelbrecht (18,87 mètres). «Pleinement heureuse ? Oui pleinement heureuse», s'écrie un membre de son staff , elle était deuxième en 2012, aujourd'hui, elle est devenue championne d'Afrique en marteau, avec un lancer à 65,44 mètres. «Ça fait vraiment chaud au cœur, a-t-elle précisé. Je suis d'autant plus contente de cette première place que j'avais fini deuxième, il y a deux ans pour quelques centimètres en moins. J'avais loupé la première place. Donc, c'est une belle revanche». Bambara devance la Sénégalaise Amy Sène (64,46 mètres), double tenante du titre, et la Tunisienne Sarah Ben Saâd (60,97 mètres). C'est la quatrième médaille d'or du Burkina Faso dans l'histoire des championnats d'Afrique d'athlétisme. L'autre Africain, qui rafle la troisième finale du jour, celle des 10 000 mètres hommes, est l'Erythréen Nguse Amlosom en (28 minutes, 11 secondes et 7 centièmes), devant le Marocain Mustapha Elaziz (28 minutes, 11 secondes et 36 centièmes), au grand dam des rares spectateurs présents dans le grand stade de Marrakech. «Les séries et demi-finales des 100 mètres masculin et féminin qui ont eu lieu ce dimanche ont été remportées haut la main par l'Ivoirienne Murielle Ahouré (11 secondes et 19 centièmes, meilleur chrono) et la Nigeriane Blessing Okagbaré (11 secondes et 20 centièmes) qui se sont retrouvé en finale hier. Ahouré, vice-championne du monde se verrait bien triompher sur sa rivale. «Ce serait super parce ce sont mes premiers championnats d'Afrique. Sortir championne face à quelqu'un comme Blessing, qui est très forte, ce serait super, c'est comme un duel».