Le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, a présidé le 14 juillet 2014 une réunion sécuritaire, à la caserne de la Garde nationale d'al-Aouina dans le but d'évaluer la situation sécuritaire dans le pays et surtout mettre en préoccupation l'Etat dans la lutte contre le terrorisme actuel. le ministre de la Défense nationale, Ghazi Jribi, le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, le ministre délégué chargé de la Sécurité, Ridha Sfar, et les dirigeants sécuritaires et militaires étaient les premiers concernés par cette feuille de route d'actualité . Afin de renforcer la sécurité grâce à un armement sophistiqué et combattre avec vigueur et objectivité les dernières branches d'Al- Qaïda dans la région du Nord africain notamment sur le sol tunisien L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Tunis Jacob Walles a annoncé que 12 hélicoptères de combat Black Hawk vont être livrés sous peu à l'armée de l'air tunisienne afin, dit-il, d'assister la Tunisie dans ses efforts de lutte contre le terrorisme.« Nous tâcherons de livrer à la Tunisie 12 hélicoptères Black Hawk sous peu », a-t-il dit. « Pour que cela puisse être réalisable, des séances de travail sont prévues à cet effet prochainement avec le ministère de la Défense nationale pour finaliser cette question et fixer les termes de l'accord, a-t-il précisé. L'ambassadeur des Etats-Unis s'est exprimé sur le sujet selon des informateurs tunisiens durant une cérémonie tenue à la caserne de l'Aouina à l'occasion de la livraison d'équipements de protection, à titre de don du gouvernement américain aux forces de la police et de la Garde nationale. L'orateur a par ailleurs rappelé que les Etats-Unis avaient accordé à la Tunisie après la révolution plus de 100 millions de dollars sous forme d'assistance à l'armée tunisienne en plus des 60 millions de dollars supplémentaires qui seront accordés en 2015. Ces aides consistent, ajoute jacob Walles en des équipements sophistiqués touchant des secteurs prioritaires dont du matériel de détection et de neutralisation des mines, des embarcations pour la marine destinées à la surveillance côtière, outre des manœuvres conjointes avec les brigades de l'anti-terrorisme relevant de l'armée. Sur le même plan, des informations fraîches font état de nombreuses arrestations de personnes suspectes appartenir à des groupes terroristes actifs en Tunisie. Huit individus appréhendés à Gabès étaient sur le point de traverser la frontière libyenne avec armes à feu et munitions. La situation sécuritaire au devant de la scène politique Le chef du gouvernement, Mehdi Jomaâ, a présidé le 14 juillet 2014 une réunion sécuritaire, à la caserne de la garde nationale d'al-Aouina dans le but d'évaluer la situation sécuritaire dans le pays et surtout mettre en préoccupation l'Etat dans la lutte contre le terrorisme actuel. Le ministre de la Défense nationale, Ghazi Jribi, le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, le ministre délégué chargé de la Sécurité, Ridha Sfar, et les dirigeants sécuritaires et militaires étaient les premiers concernés par cette feuille de route d'actualité. A cet effet, Mehdi Jomaâ avait annoncé dans la foulée que ses deux priorités pendant l'étape restante de son mandat étaient la lutte contre le terrorisme, et la réussite du processus transitoire (par la tenue des élections). Le ministère de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou a reçu un lot de matériel sécuritaire livré par les Etats-Unis composé de casques et des gilets pare-balles destiné à soutenir la lutte contre le terrorisme pour détruire les dernières branches d'Al-Qaïda au Maghreb. Des juges d'instruction ont émis il y a quelques jours, cinq mandats de dépôt contre de jeunes tunisiens accros du facebook ayant posté des publications sur facebook faisant l'apologie du terrorisme. Suite aux instructions fermes de Mehdi Jomâa, les brigades spécialisées se sont occupées sérieusement de ce type de publications et des centaines de personnes feraient actuellement l'objet de surveillance particulière, a-t-on fait savoir auprès de sources plausibles. La police tunisienne a procédé à l'arrestation de 21 personnes qui ont été toutes traduites devant les juges d'instruction chargés de l'affaire. La justice leur reproche ainsi la publication de statuts et de vidéos faisant l'apologie du terrorisme, indique-t-on. Liste préliminaire des candidats ayant déposé leurs candidatures pour les présidentielles Ils ne sont pas quatre ou cinq candidats concurrentiels aux élections présidentielles du 23 novembre 2014 qui auront lieu au pays voisin la Tunisie, ils sont nombreux à se faire une place. Parmi les figurants on citera Ahmed Nejib Chebbi qui a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle le dimanche 3 août, à Kasserine. Agé de 70 ans, avocat de profession, il est leader du RSP (Rassemblement socialiste progressiste. Mohamed Moncef Marzouki est un candidat pressenti à sa propre succession. Agé de 69ans, médecin de profession, militant des droits de l'Homme et auteur de plusieurs ouvrages. Il était un opposant à l'ex-régime et a été élu en tant que président de la République par l'Assemblée nationale constituante après les élections du 23 octobre, dans le cadre d'une coalition tripartite, entre Ennahdha, parti majoritaire, Ettakatol et le CPR. Béji Caïd Essebsi âgé 88 ans est le président de Nida Tounes, un parti qui s'est constitué après les élections du 23 octobre, Avocat de profession aussi il était notamment ministre de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires étrangères sous Bourguiba. Béji Caïd Essebsi a été nommé Premier ministre de transition le 27 février 2011, succédant à Mohamed Ghannouchi et a réussi à conduire le pays aux élections du 23 octobre 2011. Morjane Kamel, ancien ministre de Ben Ali, où il a occupé les portefeuilles de la Défense et des Affaires étrangères, Kamel Morjane est revenu sur la scène politique après la révolution avec son parti al-Moubadara (initiative). Agé de 66 ans, il est juriste de formation. Kalthoum Kannou Ancienne présidente de l'Association des magistrats tunisiens, militante et opposante. Emna Mansour Karoui est la première femme à avoir annoncé sa candidature à la présidentielle. Méconnue du public avant le 14 janvier, son nom a émergé après la révolution, comme présidente du Mouvement démocratique pour la réforme et la construction, légalisé le 28 avril 2011. Elle est diplômée en économie et gestion de l'université de Strasbourg en 1986. Gaaloul Badra a annoncé le 25 mars 2014, sa candidature aux présidentielles. Elle est professeur de sciences sociales militaires, et présidente du Centre international des études stratégiques, sécuritaires et militaires. Et enfin Leïla Saidi Hammami. Professeur universitaire, chercheur et conseillère auprès d'Organisations internationales, elle réside à Londres. Dans un communiqué, paru sur sa page facebook, Leïla Saidi Hammami, dit être indépendante de la vie politique. Selon des médias cette première liste comporte cinq femmes ayant l'intention de participer à cette grande course vers le palais de Carthage .