Lors d'un entretien accordé à la «NR», M. Azzaoui Djilali, président de la Fédération nationale des éleveurs et de l'élevage, lors d'une conférence de presse a développé une analyse sur la situation de son secteur dont voici la teneur. «Aujourd'hui, l'Algérie est en train de vivre des moments difficiles. Il est de notre devoir de nous mobiliser autant que les commis de l'Etat si non plus, car c'est nous qui perdrons le plus, pour sauver le cheptel national. Pour une meilleure maîtrise de la situation sanitaire des cheptels ovins bovins caprins et camelins, il faudrait scinder les souks et les spécialiser. Ce n'est pas pour diviser, mais pour préserver et éviter les transmissions virales et bactériennes. Aujourd'hui, en tant que président de la Fédération des éleveurs et de l'élevage, nous demandons à ce que le vaccin contre la fièvre aphteuse soit généralisé à tous les cheptels, et en particulier aux 25 millions de moutons, si ce n'est plus. C'est un patrimoine national à protéger. Ce n'est pas une affaire du ministère de l'Agriculture, c'est l'affaire de tous les Algériens. Cette fièvre aphteuse n'est pas fortuite. C'est un acte conscient et criminel du moment que l'introduction de veaux tunisiens atteints par cette maladie, est frauduleuse. Concernant les moutons du sacrifice de l'Aïd el kebir, cela fait deux ans que les éleveurs se préparent. Nous demandons à ce qu'il y est de la traçabilité par l'introduction de la puce électronique en sous cutané». Fin de citation.