Une nouvelle formule de «couffin de Ramadhan» sera mise en œuvre dès l'année prochaine, a annoncé, dimanche à Oran, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem. «Une commission vient d'être installée au niveau du ministère avec pour tâche de réfléchir et dégager une nouvelle formule plus pratique pour distribuer le couffin de Ramadhan», a indiqué la ministre au cours d'une rencontre avec la presse, en marge de sa participation à la 25e université d'été de l'Union nationale des étudiants algériens (Unea) qui se tient à Oran. «C'est une aide de solidarité assurée par l'Etat au profit des couches sociales défavorisées. Des sommes colossales sont dégagées à cet effet, à chaque Ramadhan. Toutefois, sur le terrain, des insuffisances ont été constatées. L'Etat n'en est pas responsable. Elles résultent des agissements d'une petite minorité. Pour cela, nous veillerons à ce que ces aides aillent effectivement aux couches défavorisées», a assuré la ministre, ajoutant que «la formule de cette opération de solidarité changera, l'année prochaine, d'une manière ou d'une autre». Interrogée sur les réfugiés sub-sahariens se trouvant dans plusieurs villes du pays, Mme Meslem a souligné la difficulté de les rassembler dans des centres d'accueil. «Il est difficile de les regrouper en des lieux particuliers. Ils quittent rapidement les centres d'accueil pour se déplacer constamment d'une région à une autre. Nous pouvons leur assurer une meilleure prise en charge sur tous les plans», a-t-elle précisé, en avançant le chiffre de 25 000 réfugiés sub-sahariens présents sur le territoire national. Venant de la wilaya d'Aïn Témouchent, où elle a effectué une visite d'inspection et de travail, la ministre a pris part à l'université d'été de l'Unea où elle a prononcé une allocution dans laquelle elle a souligné l'intérêt que portent les pouvoirs publics à la population juvénile et estudiantine, qualifiée de «matière grise» et de «véritable ressource du pays». Elle a rappelé la grande place qu'occupe cette frange de la société dans le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la contribution des étudiants et de la jeunesse au développement et à la stabilité du pays. L'université d'été de l'Unea a rassemblé quelque 700 délégués venus de différentes régions du pays. Elle a constitué une opportunité pour débattre de plusieurs thématiques et préoccupations liées à la communauté universitaire.
