L'assassinat de Pierre Hervé Gourdel est un lâche acte terroriste et un drame algéro-français. Je tiens à souligner, dans ces circonstances, la coopération et le soutien des services de sécurité algériens et l'efficacité de l'Algérie en matière de lutte antiterroriste, reconnus par les autorités françaises. Nous remercions l'Algérie pour les efforts fournis pour le développement de la coopération bilatérale en matière de sécurité», a affirmé hier à Alger, le vice-amiral Marin Gilier, directeur de la coopération, de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères. Intervenant à l'ouverture du séminaire algéro-français sur la lutte contre le crime organisé qui se tient depuis le 29 septembre au 1er octobre (aujourd'hui) à l'école supérieure de police Ali-Tounsi à Alger, l'officier supérieur français a assuré que la coopération algéro-française dans le domaine de la sécurité s'améliore davantage soulignant l'efficacité de la partie algérienne dans le renforcement de cette coopération. L'intervenant a, de même, indiqué que la coopération bilatérale et internationale s'impose devant l'ampleur qu'ont prises certaines formes de criminalité organisée dont le terrorisme. Il indiquera que l'idée de la tenue du présent séminaire était l'idée du patron de la police algérienne, exprimée à Paris en novembre 2013. Pour sa part, le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale, a affirmé que la coopération entre les polices algérienne et française a atteint un niveau supérieur à plus d'un titre. «Le séminaire que nous organisons ensemble sur le crime organisé est une preuve de confiance réciproque, de respect mutuel et d'une volonté des de la police des deux pays à lutter efficacement contre le crime, à consacrer la loi et respecter les droits de l'Homme», a affirmé le général-major Hamel à l'ouverture des travaux du séminaire. Rappelant les proportions alarmantes que connaît le crime organisé transfrontalier et les nouvelles menaces auxquelles fait face le monde, le DGSN a indiqué que la rencontre d'Alger vise, entre autres, à redynamiser la coordination intersectorielle, la coopération internationale, l'échange d'expérience entre les experts des deux pays et le développement des connaissances et du savoir-faire des services en charge de la sécurité. «Les défis communs imposés par le crime organisé impose la coopération au niveau régional, continental et international», a-t-il noté citant parmi les menaces grandissantes, le terrorisme, le trafic d'armes, la contrebande, l'immigration clandestine et le trafic d'armes. Concernant cette dernière forme de criminalité, le général-major Hamel a indiqué que les services de la Sûreté nationale ont saisi, au cours des huit premiers mois de l'année en cours, plus de 51 tonnes de kif traité. Des saisies record en zones urbaines.