Le général-major, Abdelghani Hamel, a affirmé mardi à Alger, que la lutte contre le crime organisé et le terrorisme représentait la principale préoccupation de l'Algérie, au vu de leur menace pour la sécurité des personnes et la stabilité des pays. Le général-major Hamel a précisé lors de son discrours à l'ouverture d'un séminaire sur la lutte contre le crime organisé, que «les évènements enregistrés de par le monde, notamment dans notre région ou dans des régions non loin de nous, c'est-à-dire dans les régions de la Méditerranée, du Maghreb, du Sahel, d'Afrique et du Moyen- Orient, nous donnent au quotidien un aperçu sur l'évolution alarmante du crime organisé et du terrorisme». Tout en informant que «nous accordons, sans doute, le même intérêt aux questions enregistrées dans notre voisinage, même si nous ne les percevons pas parfois sous le même angle», ajoutant que la conviction de sa tutelle reste la même: «La lutte contre le crime organisé et le terrorisme demeure la principale préoccupation, vu leur menace pour la sécurité des personnes et la stabilité des pays». Le même responsable a affirmé que la stratégie nationale de lutte contre le crime organisé qui «a été graduellement adaptée aux mécanismes internationaux, est basée sur les dimensions juridique, réglementaire et opérationnelle». Cette opération est importante au moment où l'Algérie est en face à de grands risques,et en rappelant «nous sommes confrontés aujourd'hui à moult menaces, notamment celles liées au terrorisme et au trafic illicite d'armes, de drogue et à la migration clandestine, ainsi que «l'évolution de la cybercriminalité, de même que les défis financiers et le blanchiment d'argent». Concernant les normes, M. Hamel a précisé que «la législation algérienne actuelle est désormais conforme à la convention de Palerme sur le crime organisé et aux protocoles complémentaires sur la traite d'êtres humais, le trafic d'armes et de migrants». Dans le cadre de la loi et du strict respect des libertés individuelles, les efforts de l'Algérie «sont constamment orientés vers le démantèlements des réseaux criminels», a expliqué le général-major Abdelghani Hamel. «Il est désormais nécessaire d'appuyer la lutte contre le crime organisé par l'échange de renseignements, les bonnes pratiques, l'assistance mutuelle et la concertation entre les juridictions compétentes à l'échelle nationale, régionale et internationale», a-t-il précisé . Selon le même responsable, «l'adaptation de la législation algérienne, sur la lutte contre le crime, aux mécanismes internationaux en y introduisant de nouvelles dispositions, a consacré le recours aux méthodes d'investigations spéciales et renforcé ainsi les prérogatives de l'officier de la police judiciaire». A cet effet, il a noté que le rôle de cette évolution remarquable réalisée sur le plan juridique «a renforcé sensiblement les efforts de lutte consentis par nos services», précisant que «cette démarche a été réalisée grâce au respect de la loi et des droits de l'Homme, prôné par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Le général-major Hamel a profité de l'occasion pour saluer le rôle important des autorités suprêmes du pays qui accordent un grand appui et intérêt, à leur tête le président Abdelaziz Bouteflika, au développement et à la modernisation de l'appareil de la police algérienne. Au sujet du séminaire auquel participent des experts de police et des magistrats d'Algérie et de France, le directeur général de la Sûreté nationale a affirmé que sa tenue traduisait «la confiance, le respect mutuel et la volonté commune de conjuguer nos efforts pour garantir la sécurité de nos citoyens dans le cadre des principes de l'Etat de droit et du respect des droits de l'Homme».