Le court métrage représente une pépinière pour les longs métrages ont souligné mercredi à Mostaganem, des cinéastes algériens participant à la 2ème édition des journées du court métrage et du documentaire. Le comédien Amine Bouadda a appelé les jeunes cinéastes à réaliser des courts métrages au début de leurs carrières artistiques, "car celà ne nécessite pas un grand financement". Le même intervenant trouve toutefois que produire un court métrage est plus difficile qu'un long métrage "car le réalisateur du court métrage est tenu à présenter un message ou une idée en un temps court variant entre 5 minutes et 20 minutes". Pour sa part, le comédien Aziz Boukrouni a indiqué que la production de courts métrages est souvent incitative pour les cinéastes désirant accéder au monde des films. Il a appelé, d'autre part, à diversifier les thèmes des oeuvres cinématographiques pour mieux captiver le public et les amateurs du 7ème art tout, et à débattre de thèmes qui furent à une époque des sujets tabous comme le sida et la corruption. Des jeunes participants à des ateliers de formation ont insisté sur l'encouragement de ce genre de rendez-vous culturels à travers le pays et sur l'intensification de la formation au profit des jeunes créateurs en audiovisuel. Les journées du court métrage et du documentaire, organisées cinq jours durant par la direction et la maison de la culture de Mostaganem, mettent en lice 26 oeuvres dans les deux catégories.