Des dizaines de policiers ont organisé une marche à Alger en soutien avec leurs collègues de Ghardaïa. Plusieurs policiers à Alger, Annaba et Constantine auraient également organisé des marches. Devant ces événements, il est fort probable que le directeur de la Sûreté nationale présente sa démission afin d'apaiser la situation. A Alger, la marche a débuté de la caserne d'El-Hamiz à Bab Ezzouar vers Alger centre. A la sortie d'El-Hamiz, les marcheurs ont pris l'autoroute à proximité de Kharrouba en direction du centre-ville d'Alger. Les policiers qui ont organisé ce mouvement ont refusé de s'exprimer. Cependant, selon certaines informations, ces policiers devraient prendre la relève de leurs collègues à Ghardaïa. Comme ce fut le cas pour Ghardaïa, les policiers d'Alger réclamaient le départ de leur directeur général et la mise en place d'un syndicat de police. Les protestataires se sont rassemblés devant le siège du gouvernement et ont entonné l'hymne national. Selon plusieurs policiers, les éléments qui organisé cette marche sont issus de deux unités d'Annaba et de Relizane, affectés à la capitale depuis plusieurs mois. Plusieurs autres policiers ont manifesté également à Kouba. Alors qu'ils continuent leur sit-in devant le Palais du gouvernement, deux autres groupes de policiers ont rejoint les manifestants. Les policiers ont scandé des slogans à l'encontre du directeur général de la Sûreté national par lesquels, ils lui demandaient de démissionner de son poste. Selon certaines sources qui restent à confirmer, plusieurs autres policiers ont protesté à Annaba et Constantine. A l'heure où mettons sous presse, le mouvement des policiers continue, alors que les manifestants ont refusé de parler avec le wali d'Alger. Ces derniers exigent la présence du ministre de l'Intérieur qui se trouve à Ghardaïa. En somme, devant les événements qui se précipitent, la démission du patron de la DGSN est fort probable afin que la situation s'apaise.