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Les acquéreurs des 143 «carcasses» de l'OPGI espèrent une solution de la part du maire
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 11 - 2014

Ils ont attendu – trop attendu même – qu'un miracle puisse se produire afin d'obtenir leurs titres de propriété des « carcasses » qu'ils ont achetées à l'OPGI, puis aménagées en villas. Sont-ils pour autant, aujourd'hui, les maîtres des lieux ? Pas si évident tant qu'ils n'ont pas entre les mains leurs titres légaux de propriété.
Trente-cinq (35) acquéreurs parmi les 143 ont été reçus tout dernièrement au siège de la municipalité par le maire, M. Abdelkrim Maroc. Celui-ci était entouré de ses proches collaborateurs des services communaux de l'urbanisme, MM.Hachachna et Djaâba. Le chef du département « Promotion immobilière » de l'OPGI, M. Lamine Soltani, était également présent à cette rencontre. A l'ordre du jour figurait la revendication des titres de propriété et dont le maire a précisé que l'APC n'est pas partie prenante dans ce litige bilatéral mais un simple arbitre. Le blocage de la délivrance des actes de propriété durant les quinze (15) années de lenteur délibérée, toucherait 116 villas alors que vingt (20) autres villas auraient entre-temps bénéficié de la délivrance des certificats de conformité. Après l'exposé des motifs de la colère des habitants de la cité des « Carcasses » au quartier Abattoirs, ce sont les collaborateurs du maire Hachachna et Djaâba qui ont préconisé la recherche d'une solution à ce problème dans le cadre du décret 08/15. Selon eux, ce sont les dispositions de ce texte juridique qui répondent adéquatement aux divers impératifs des régularisations urbanistiques. Ce sont les modifications apportées par les acquéreurs dans la finition de leurs « carcasses » qui sont à l'origine de la position de blocage de l'OPGI. Certains acquéreurs ayant construit des R+2 au lieu des R+1 convenus initialement dans les contrats de vente et le cahier des charges du vendeur l'OPGI. Obstination trouble des dirigeants de cet organisme (plusieurs directeurs se sont relayés) qui ont fait de leur intransigeance (la « makra » typiquement algérienne) leur code de conduite envers les acquéreurs à l'exception de 20 villas ayant bénéficié des certificats de conformité. Les choses ont ainsi traîné en longueur et en lenteur, soit quinze (15) années d'attente. Lamine Soltani, le chef du département de la Promotion immobilière à l'OPGI, présent dans la salle, a été clair et précis en reconnaissant auprès de l'assistance que l'OPGI et les acquéreurs partagent la responsabilité de ce long retard de régularisation. « C'est bien dit », commenteront certains avec le sourire tandis que Sabir Méziane –président de l'association des résidents de la cité – avouera que ces derniers souffrent énormément de l'absence de titres de propriété. Ce cadre à l'OPGI comptant pas moins de 28 années de services, s'est vu suspendre de ses fonctions en tant que chef d'agence parce qu'il est en première ligne de l'action de revendication des titres de propriété. Sa double casquette lui a valu cette sanction aussi arbitraire que « bête et méchante » au moment où des informations font état de ses performances. Il aurait réussi à faire rentrer dans les caisses de l'OPGI au titre des recouvrements des créances locatives pour les biens dépendant du rayon d'action de son agence huit (8) milliards de centimes et quatre (4) cent millions de centimes. Non seulement il a été négativement sanctionné mais aussi dégradé à la fonction de responsable d'unité alors qu'il était responsable d'agence. Le manège maléfique continue dans ce pays : On écarte ceux qui travaillent, on méprise les compétents, bref on met les bâtons dans les roues de l'Algérie qui travaille, qui avance... Les habitants de la cité déjouent le détournement illégal d'un terrain Outre la question des titres de propriété, les habitants de la cité sont confrontés à une situation inédite dans le quartier. Ils viennent de déjouer grâce à leur association une tentative de détournement d'un terrain nu, emplacement d'une ancienne carrière d'un ancien colon. Ce terrain ayant appartenu à Jean Meng Luc, décédé en 1898 à Constantine, devenu à l'indépendance un « bien vacant » versé au portefeuille des domaines sous l'enregistrement N° 85/année 1898. Il y a quelques années, cette administration l'a cédé à l'OPGI en pleine propriété – appuyé par le soutien de la wilaya à travers un arrêté N° 922 du 8/10/1997 autorisant le transfert entre les domaines et l'OPGI. Une circulaire du wali de l'époque avait balisé son domaine d'utilisation : la réalisation de projets d'urbanisme et de la construction. Ce terrain a été squatté par un entrepreneur qui l'a clôturé en prenant soin de placarder à l'entrée deux écriteaux : « Propriété privée » et « Terrain surveillé par caméras de télésurveillance ». Une rare anecdote jamais rencontrée surtout pour ce qui est d'un terrain. Un criminologue bien formé et/ou expérimenté s'apercevra en un clin d'œil de la supercherie grotesque. En effet, ce terrain est toujours propriété de l'OPGI qui ne l'a jamais cédé à personne à ce jour. La tentative de son détournement ayant consisté pour l'entrepreneur B.Y. à passer un contrat de vente avec un vendeur imaginaire M.A dont l'oncle maternel fut un gros ponte du système. Ce contrat étant juridiquement un faux puisqu'il s'agit d'un acte mensonger, malheureusement établi avec la complicité d'un notaire, Me M'chouma, et d'un autre cabinet sis à Barika, région de tous les trafics possibles et imaginables. Dans ce contrat, le prétendu vendeur a indiqué avoir acquis le bien en octobre 1920 mais ne savait pas que ses traces se trouvaient sur les registres des domaines : « Terrain privé de l'Etat »/ « Bien vacant », aujourd'hui propriété de l'OPGI. Cette tentative de détournement est en passe d'être démontée par une action judiciaire de l'association du quartier. Le Wali qui a reçu une délégation de celle-ci, a été mis au courant et le Maire a été invité à ne pas accorder de permis de construire à l'entrepreneur « escroc » que certains désignent par le terme de « prête-nom » chargé de blanchir de l'argent sale pour le compte de certaines personnalités influentes à Batna. Finalement, le Maire s'est mis d'accord avec le représentant de l'OPGI et les représentants des acquéreurs des « carcasses » pour convaincre le directeur de l'OPGI et le conseil d'administration de cet organisme public pour la recherche d'une solution concernant les certificats de conformité et les titres de propriété, un arrangement selon les dispositions du décret 08/15 qui sera à même de lever les réserves. Quinze années après la cession des «carcasses»...

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