La victoire d'Imane Khelif aux Jeux olympiques a été plus qu'une simple consécration personnelle. C'est l'aboutissement d'une stratégie nationale ambitieuse, un reflet du renouveau sportif impulsé par le président de la République. Dès les premiers instants après son sacre, Imane a tenu à rendre hommage à celui qu'elle considère comme son premier soutien et supporter. «Le président de la République m'a appelée juste après la finale. C'est mon premier soutien et mon premier supporter. Il me connaît depuis 2022. Je lui ai promis la médaille d'or et j'ai honoré ma promesse. Je la lui dédie ainsi qu'au peuple algérien», a-t-elle déclaré avec une émotion palpable. Ces mots illustrent non seulement la reconnaissance de notre championne envers le soutien indéfectible de l'Etat, mais aussi la place centrale que le sport occupe désormais dans les priorités nationales. En effet, le président Tebboune, conscient de l'importance des événements sportifs mondiaux pour l'image d'une nation, a mis à disposition tous les moyens pour permettre à l'élite sportive algérienne de briller sur la scène internationale. En 2020, le fiasco des Jeux olympiques de Tokyo, marqué par l'absence de médailles, a agi comme un électrochoc. Cet échec a révélé les faiblesses structurelles du sport algérien et a poussé le Président à prendre des mesures drastiques. Il a donné des instructions précises à l'Exécutif pour soutenir les sportifs d'élite, y compris ceux aux besoins spécifiques. Ces directives ont été mises en oeuvre sans délai, et le soutien s'est manifesté tant sur le plan national qu'international. Ce tournant décisif est survenu après les Jeux méditerranéens de 2022, organisés à Oran, où la performance des athlètes algériens a montré les prémices d'une nouvelle ère. Le président Tebboune, en chef d'Etat soucieux de chaque détail, demandait des comptes au ministre de la Jeunesse et des Sports, veillant à ce que les engagements pris soient respectés. Il n'a cessé de rassurer ces athlètes d'élite, comme il l'a encore fait en mars dernier, avant que la moisson historique de médailles ne vienne effacer la déception de Tokyo. Inspiré par son mentor, le feu président Houari Boumediène, Tebboune a entrepris de réhabiliter le sport scolaire et universitaire. Le sport à l'école est devenu une réalité dès le primaire, avec le recrutement d'enseignants d'éducation physique pour accompagner cette dynamique. Une stratégie a été définie pour que le sport universitaire devienne un véritable vivier pour les sélections nationales dans différentes disciplines. Le football, sport roi en Algérie, n'a pas été en reste. De nombreux clubs ont été vendus à des sociétés nationales, rappelant la belle époque de la réforme sportive. Cette «nationalisation» s'est accompagnée de la construction et de la rénovation d'infrastructures sportives de premier ordre. Les nouveaux stades de Baraki, Douéra, Tizi Ouzou, inaugurés après des années de blocage des travaux, sont aujourd'hui des enceintes dignes des pays les plus développés. Les stades historiques, tels que le 5-Juillet à Alger, le 8-Mai-1945 à Annaba ou encore le Chahid-Hamlaoui de Constantine ont également été réhabilités, tandis que de nouveaux projets voient le jour comme à Ouargla et Béchar. Le tissu associatif sportif a été renforcé, permettant l'émergence de nouveaux talents à travers tout le territoire. Le succès d'athlètes comme Imane Khelif, Kaylia Nemour ou Djamel Sedjati ne sont pas le fruit du hasard. Ils viennent confirmer la justesse des choix du président Tebboune. La grande réforme sportive qu'il a initiée ne fait que commencer, et l'Algérie peut désormais rêver de voir naître, dans chaque région du pays, de nouveaux champions prêts à hisser haut l'emblème national sur les plus grands podiums du monde.