Le lycée Mohammed-Mahdi, situé à Haï Seâada, dans la wilaya de Chlef, échappe-t-il à l'autorité de la direction de l'Education nationale ou a-t-il perdu son statut d'école publique ? Sinon, comment expliquer que le proviseur de ce lycée refuse l'inscription d'une élève résidant à proximité du lycée ? Selon des sources proches de cet établissement scolaire, ce lycée fonctionne avec des effectifs de classe très légers au moment même où d'autres lycées de la wilaya de Chlef, tels que Es-Salem de Chettia, dépassent les 48 élèves dans certaines classes. Même muni du dossier de scolarité réglementaire et du certificat de résidence dans la périphérie du lycée, le parent de cette élève se heurte au refus du proviseur zélé et qui fait fi des lois de la République, alors que le droit à l'éducation et à l'enseignement est pourtant garanti par la Constitution algérienne. Suite au refus « obstiné » et non motivé de la part du chef d'établissement, le parent malheureux s'est dirigé vers la direction de la tutelle où le bureau de l'enseignement secondaire lui a délivré une décision d'inscription et de transfert portant le numéro 318, du 1er octobre 2014, mais en vain. Malgré ce document officiel délivré par un bureau de la direction de la tutelle, la décision du refus d'inscription de ce proviseur a été maintenue. En outre, les pétitions du parent d'élève n'ont pas abouti à nouveau en retournant à la direction de l'éducation. N'ayant pas trouvé d'autres alternatives, le parent d'élève répondant aux initiales de M. R., a adressé une pétition au premier responsable de l'exécutif en vue d'avoir gain de cause et inscrire sa fille au sein du lycée. « Y a-t-il une transparence dans la gestion des affaires générales dans la wilaya de Chlef ? Où est passée l'autorité de la direction de l'Education sur les établissements scolaires qui en dépendent géographiquement et administrativement ? » s'interroge ce père de lycéenne qui ne sait plus à quel saint se vouer. Il est vrai que tous les citoyens ne peuvent se permettre d'inscrire leurs élèves dans des... lycées privés. Il convient de signaler que le proviseur en question a été fraîchement installé à la tête du lycée en septembre dernier après que ce poste a été vacant depuis le 12/10/2012, et c'est le directeur des études (censeur) qui assurait l'intérim durant deux saisons scolaires. Et pour cause, l'ex-directrice a été arrêtée en flagrant délit de corruption avec un parent d'élève à qui elle a proposé d'inscrire son fils contre de l'argent. Une souricière a été tendue à la mise en cause le jour de la remise de la somme exigée. Les policiers ont arrêté la directrice en flagrant délit, en possession des billets qu'ils avaient préalablement photographiés. Une année de prison ferme a été prononcée à l'encontre de la dame indélicate.