Les choses sont loin de s'arranger au sein de la formation de la JSK, avec le retrait inattendu du coach adjoint, Mourad Karouf, quelques heures seulement après avoir vu le boss, Mohand Chérif Hannachi lui renouveler sa confiance, en le maintenant dans le staff contre l'avis du coach en chef, le Corse François Ciccolini. La sérénité tant espérée au sein de la maison kabyle, pour sortir le club de sa crise n'est pas prête de s'installer, avec les nombreux couacs auxquels fait face la JSK depuis quelques temps déjà, et qui se sont malheureusement accéléré depuis le week-end dernier après le fameux match nul concédé face à l'ES Sétif. En effet, après l'accrochage de Rial avec certains coéquipiers et quelques membres du staff, la montée au créneau du coach contre ses adjoints, suivie de l'attaque subite par certains éléments par les supporters, lundi soir, à l'occasion de la séance de la reprise des entraînements, c'était autour du coach adjoint, et habitué des intérims, en l'occurrence Mourad Karouf de faire parler de lui, en décidant de jeter l'éponge, tout en accusant certains dirigeants de l'entraver dans sa mission et de semer la zizanie entre lui et le coach en chef. Une démission qui risque de faire jaser du côté des supporters, du moins de ceux qui ont soutenu Karouf, et qui vont certainement le faire savoir lors des séances d'entraînement de l'équipe, comme c'était le cas, lundi dernier à l'occasion de la séance de reprise. Une situation qui ne sera pas pour arranger les affaires du club, auquel il faudra ajouter l'état de démobilisation de la plupart des joueurs, dont certains évoquent déjà leur désir de quitter la JSK dès le mois prochain avec l'ouverture du marché des transferts, comme c'est le cas de Mourad Delhoum, qui aurait déjà eu son billet de sortie, suite à sa dernière entrevue avec Hannachi. C'est dire que la situation est loin d'être reluisante à la JSK, qui ne finit pas de subir les conséquences de la mort tragique du Camerounais Albert Ebossé. Une suspension de deux ans pour Hannachi Sur un autre registre, dans le conflit qui oppose le président de la JSK, Mohand Chérif Hannachi à la FAF et à la LFP, on croit savoir que la commission de discipline de la Ligue, qui a entendu Hannachi deux heures durant, lundi dernier, aurait statué pour une suspension de deux ans du patron de la JSK de toute activité liée au sport. Une suspension non encore confirmée par les concernés, notamment par la CD de la Ligue, qui devrait rendre officielle cette suspension dans les toutes prochaines heures. Reste à savoir quelle sera la réaction du boss des Canaris, lui qui n'a pas l'habitude de garder sa langue dans sa poche. Pour rappel, si cette suspension venait à se confirmer, elle ne sera pas la première du genre à l'encontre de Hannachi, qui avait été suspendu une année lors de la saison 2010-2011, pour ses attaques à l'encontre de Raouraoua, le patron de la FAF, avant de voir sa sanction levée par la suite.