L'agence nationale de l'emploi (Awem) de Tissemsilt vise un nouveau dispositif dans le cadre de l'insertion des demandeurs. Le coup d'envoi a été donné par deux entreprises (Somibar – Sofact) suite à des conventions signées portant le recrutement de 45 jeunes chômeurs, a indiqué le directeur Laâlam Bachir lors d'une visite guidée au niveau du nouveau siège. Pour mettre fin à la bureaucratie, il est mis à la disposition des demandeurs un espace ouvert chargé pour l'orientation et l'accueil, ce qui permet aux jeunes diplômés de déposer leurs dossiers en un laps de temps et dont les études se font par une poignée des cadres en une journée pour les contrats de travail aidé (CT.A), cinq jours pour le DAIP, comme se font les traitements de l'offre en 72 heures, a expliqué le responsable de l'organisme. Sur les lieux, on y trouve une poignée de cadres pour l'accueil et l'orientation de chaque jeune demandeur avec la mise à la disposition de cette frange, une banque de données transmise sur un écran géant. M. Laâlam Bachir nous a fait savoir que ses agences de Tissemsilt, Teniet El-Had et Bordj Bounaâma ont enregistré une augmentation importante dans le nombre de demandes déposées par rapport aux années précédentes vu le nouveau dispositif de l'embauche à la titularisation. Le conférencier nous a avancé un nombre important de placement au cours de ces dernières semaines au niveau des deux importantes usines (mines de Somibar – les textiles de Sofact ) dont 45 cols bleus titularisés (permanents) avant d'ajouter 30 inscrits au volet du certificat de formation et insertion et le reste soit 15 recrutés dans le cadre des contrats de travail aidé (contrat d'insertion diplômé). Cette nouvelle stratégie de la formation professionnelle devra connaître une amélioration, à travers la méthode de formation par apprentissage des métiers sur le terrain, selon le bilan arrêté au mois d'octobre qui ressort de l'inscription de 7 841 repartis sur les trois volets 2 206 (CFI) , 3.214 (CIP) et 2 421 (CID) avec 4 070 demandeurs ( masculin ) et le reste soit 3 771 filles. Pour les placements, on enregistre un total de 2 370 répartis comme suit 1 170 type CIP, 864 de CFI et 336 en CDI, selon les offres proposées par les organismes, ajoute notre source. Dans le cas de réintégration professionnelle ce domaine est souvent satisfaisant. L'Agence nationale de l'emploi prévoit aussi un nombre important de placements dans le cadre du contrat de travail aidé (CTA), a relevé le directeur Laâlam Bachir en marge d'un point de presse accordé à notre rédaction. Sur les contrats de travail aidé prévus durant l'année en cours par l'A.W.E.M, on compte 400 placements qui ont été effectués du 1er janvier au 30 octobre 2014, selon le bilan remis par l'organisme contre 390 durant l'année 2013, repartis comme suit: 127 par le biais du dispositif de CDI, 212 en CIP et 38 en CFI) durant les dix derniers mois. Cette performance illustre, selon le conférencier, sur les directives de la tutelle pour une meilleure transparence dans la gestion du marché dans l'emploi dans la région, a précisé le directeur de l'agence dans la mise en œuvre dans l'ensemble des deux annexes ( Bordj Bou Naâma – Theniet El-Had) que gère l'Awem avec un effectif expérimenté dont 80 % des cadres. Pour l'offre de l'employeur et l'emplacement, notre interlocuteur explique que l'instruction n° 01 du Premier ministre, datant du 3 février 2014, «ordonne» à l'Anem de répondre aux employeurs dans un délai ne dépassant pas cinq jours aux demandes d'emplois. Et pour mettre fin à la bureaucratie et le déplacement des demandeurs, il est mis à la disposition de cette frange un site web et des conseilleurs à travers les annexes pour accompagner chaque jeune. En outre, l'instruction porte sur l'allongement de la période de l'inscription des demandeurs d'emploi à l'Anem qui sera porté de trois à six mois à compter de la date de son inscription à l'agence locale de l'emploi. Par ailleurs, M. Laâlam Bachir a affirmé que cette instruction porte sur la délivrance du formulaire de recherche active qui était consacré aux demandeurs d'emploi et qui sera «étendu aux organismes employeurs». Pour les demandeurs d'emploi, on compte 13 637 inscrits au fichier des demandeurs d'emploi durant la période du 1er janvier au 30 octobre 2014 dont 5 796 au volet du dispositif classique dont 949 filles inscrites qui a connu l'emplacement de 1 066 jeunes affectés comme suit: 1 357 au secteur privé, 395 au secteur public et 114 aux entreprises étrangères. Le dispositif des différents contrats a permis à l'organisme la signature des conventions avec deux entreprises importantes et l'embauche de 183 jeunes titularisés après la période d'apprentissage dans les différents créneaux, à savoir les chaînes du textile et les mines, a confirmé le directeur de l'Anem. Dans ce contexte et «grâce aux différents dispositifs et autres mesures initiatives mises en place par l'Etat, ces dernières années, le taux de chômage dans la wilaya de Tissemsilt a connu une baisse. Le chiffre est appelé à diminuer encore dans les trois années à venir, et ce, grâce aux efforts consentis dans le domaine des activités productives. L'organisme a bénéficié d'un siège flambant neuf doté d'une trentaine de bureaux, dont quatre réservés pour l'accueil des demandeurs d'emploi, et deux vastes lieux pour l'orientation des citoyens. Pour revenir à la nouvelle feuille de route sur l'embauch, elle vise également la disponibilité de la main d'œuvre qualifiée dans les secteurs qui connaissent une léthargie à Tissemsilt et ses environs en matière des ressources humaines qualifiées et ce, malgré la wilaya abrite une panoplie de projets. Selon le conférencier, la convention signée entre les trois parties de la formation professionnelle et les secteurs productifs commence à donner ses fruits sur l'apprentissage, le recrutement et la titularisation de nos jeunes sur toutes les spécialités qui commencent à disparaître. Rappelons que plus de quarante de jeunes ont été déjà recrutés après la durée de formation et ont eu toute la priorité en matière de placement dans le cadre de partenariats économiques de l'Awem avec les groupes comme les textiles et les mines de Tissemsilt. L'orateur ajoute que les jeunes bénéficiaires de poste d'emploi au niveau des entreprises citées sont affectés à travers les différents ateliers tels le lavage, la teinture , la filature et autres, chargés de la production en textile. Quant aux mines, chaque col bleu fait sa révolution industrielle sous le flambeau remis par les partants en retraite à savoir les miniers de l'usine de Baryte implantée sur le sommet de Boukaid à Bordj Bou Naâma. Un col bleu, une révolution et une exploitation, tel est l'objectif inscrit au calepin du directeur de l'Awem de Tissemsilt, le jeune Laâlam Bachir et son encadrement.