Le coach des Canaris, le corse François Ciccolini est dans une mauvaise posture, après la défaite et surtout la médiocre prestation de la JSK, vendredi dernier à l'occasion du derby kabyle face au MO Béjaïa. La formation de la JSK est loin de s'être remise de la dure période où l'équipe a frôlé la crise et l'implosion au lendemain du faux pas concédé face à l'Entente de Sétif, il y a plus de deux semaines. En effet, après la sérénité retrouvée durant la trêve de deux semaines imposée au championnat, cela n'a rien arrangé à la situation technique de l'équipe, qui enchaîne avec un second revers en championnat avec une chute au classement, puisque la formation chère à Hannachi est désormais 7e avec seulement 14 points, et surtout à deux unités seulement du premier relègable, en l'occurrence, le NAHD. Une situation qui n'a pas manqué de faire réagir le boss des Canaris, Mohand Chérif Hannachi. Ce dernier et en affichant son mécontentement à l'égard de ses joueurs après la défaite face au MOB et surtout avec la mauvaise prestation de ces poulains, met désormais la pression sur son coach, le corse François Ciccolini duquel, il a exigé tout bonnement de redresser la situation au plus vite, exigeant même de ce dernier, une victoire, dès ce week-end, à l'occasion du calsico face au CR Belouizdad. Une rencontre qui s'annonce délicate pour les Canaris, qui évolueront dans l'antre d'une équipe du Chabab en pleine confiance depuis la prise de fonction d'Alain Michel, avec une belle série de trois matchs sans défaite dont deux succès. Néanmoins, avec la situation qui prévaut au sein de la JSK et le fait de jouer face au CRB à huis clos, sont pour Hannachi des raisons suffisantes pour aller chercher une victoire qui devient impérative, puisque un autre faux pas pourrait bien placer les Canaris dans la peau d'un relègable. Mettant ainsi la pression sur son coach, pour que ce dernier redresse la barre et fasse renouer l'équipe avec le chemin du succès, Hannachi s'attaquera par la suite à ses joueurs, dont bon nombre semble avoir la tête ailleurs. A cet effet, le chairman des Canaris devait réunir ses poulains, hier en fin de journée pour leur mettre les points sur les «i», et surtout mettre chacun d'eux devant ses responsabilités.