Le concours national lancé par l'Institut national du pétrole (IAP) pour le recrutement d'ingénieurs (exploration, géologie, géophysique, forage,mécanique, sécurité industrielle, économie, etc.) et de techniciens supérieurs dans les branches de la pétrochimie pour le compte du groupe Sonatrach a incontestablement drainé un véritable rush. Qu'on en juge : 20 000 candidats se sont inscrits et figurent sur le listing affiché par Sonatrach et le site web de l'IAP de Boumerdès. Ouverts aux universitaires (bac+5) et aux masters des spécialités sus-mentionnées, les épreuves écrites sont programmées pour le 20 décembre en ce qui concerne les TS et le 27 du même mois pour les ingénieurs. Pour la première fois, les lieux des concours ont été décentralisés. Trois universités du Sud y figurent (Ouargla, Bechar et Adrar). S'y ajoutent deux universités de l'Ouest (Oran et Saïda), deux autres de l'Est (Batna et Skikda) et l'université M'hamed-Bougara de Boumerdès au niveau du centre du pays. Ces concours ont pour objectif de recruter entre 2 000 et 2 500 demandeurs d'emploi dont 1 500 techniciens supérieurs. L'IAP de Boumerdès aura à perfectionner les ingénieurs. Il a déjà recruté une vingtaine pour un concours précédent en mai dernier et d'autres encore en septembre de l'année écoulée. Mais c'est la première fois que Sonatrach offre une aussi importante opportunité de recrutement sur la base d'une formation après un concours aux jeunes de moins 30 ans, de surcroît, d'une manière décentralisée. Sonatrach avait annoncé que progressivement 9 000 nouveaux recrutements allaient être menés dans le cadre d'une politique d'ouverture et de lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes universitaires.