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Commémoration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes à Tipasa
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 11 - 2014

Intervenant au sujet des agressions sexuelles dont fait l'objet la femme algérienne, la directrice d'Amnesty International (section d'Alger) a interpellé les autorités algériennes, leur rappelant que les indemnisations ne suffisent plus. A ce même sujet, la directrice d'Amnesty International, Mme Hassina Oussedik, trouve que la loi 326 devrait être abrogée.
Si l'Algérie a réalisé des «avancées» en matière de réparations des femmes victimes de violences sexuelles, les indemnisations financières «ne suffisent pas», a fait savoir la directrice de la section algérienne d'Amnesty International (AI), Hassina Oussedik. «Il y a eu des avancées en matière de réparations des femmes victimes de violences sexuelles, mais les indemnisations financières ne suffisent pas», a-t-elle souligné dans une conférence de presse animée à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre cette forme de violences. Faisant observer qu'une femme sur trois subit ce type d'agressions de par le monde, la représentante d'Amnesty International a plaidé pour une «approche globale» pour venir à bout de ce fléau. Rappelant la pétition internationale lancée par AI en mars 2014, Mme Oussedik a indiqué que dans le cadre d'une campagne maghrébine de sensibilisation, les autorités tunisiennes et marocaines «ont été saisies sur la pétition en question qui a pu recueillir, jusque-là, près de 20 000 signatures des pays du Maghreb» a-t-elle précisé. Plaidant pour une révision du code pénal s'agissant des dispositions inhérentes aux femmes violentées sexuellement, Mme Oussedik a évoqué, entre autres, la nécessité d'abroger l'article 326 autorisant l'agresseur à épouser sa victime mineure. En effet, l'article en question stipule que «lorsqu'une mineure (...) enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur plaintes des personnes ayant qualité pour demander l'annulation du mariage et ne peut être condamné qu'après que cette annulation a été prononcée». Mme Oussedik a, en outre, déploré la disposition qui exempt l'agresseur de poursuites judiciaires en cas de «pardon» exprimé par la victime, arguant du «poids» détenu par l'homme dans une société «comme la nôtre» et qui «l'autorise à exercer différentes formes de violence sur la femme». L'Etat est, par ailleurs, convié à «œuvrer en étroite collaboration avec les organisations et associations des droits de l'Homme», a également recommandé la conférencière, tout en insistant sur l'implication de la société civile à travers une «forte mobilisation» sur cette question. Il est vrai que la loi obligeant l'agresseur a épousé sa victime n'est pas une sanction contre l'auteur de ce crime. Bien au contraire, cette loi punit une seconde fois la femme qui se voit contrainte de se livrer à son «bourreau». La majorité des individus auteurs de ces viols acceptent d'épouser leurs victimes uniquement pour échapper à la justice et pour ne pas indemniser la plaignante. Quelques mois seulement après cet état de fait, la femme sera soumise à toutes les sévices de son conjoint forcé pour la contraindre à demander le divorce.

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