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Cris et chuchotements
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 12 - 2014

Depuis le décès de Mohamed Mounib Sandid wali de Annaba, l'on a lu et entendu dans les médias, les associations, groupement d'individus et plus particulièrement sur les réseaux sociaux des milliers de réactions, de commentaires et parfois d'écrits.
Ils sont tous apparentés à des articles qui contiennent de nombreuses fausses informations. Ceux qui ne cessent de les ressasser dans le but de maintenir leur mainmise sur les activités de la wilaya tentent de les faire passer pour des vérités. Il faut dire qu'ils sont aidés par l'absence de réaction officielle ou officieuse des pouvoirs publics. A ce jour, aucune enquête n'a été déclenchée sur le comportement de la personne que l'on affirme être très influente dont le mauvais comportement au cabinet et en présence des agents et cadres de la wilaya est à l'origine de l'accident vasculaire cérébral (AVC) dont a été victime le défunt wali quelques heures après l'incident. S'agit-il de fausses vérités sur un décès que l'on aurait pu classer naturel n'étaient les faits survenus quelques jours avant que ce commis de l'Etat de grande probité et de rigueur dans l'accomplissement de sa mission, ne s'écroule, terrassé par cet AVC. C'était le 25 décembre, quelques heures après l'entrevue houleuse avec l'individu en question. Fort de la couverture du haut lieu dont il bénéficierait, ce dernier aurait jeté son dévolu sur un espace vert en centre-ville. De quelque 400 m2, il fait face au siège de la trésorerie de wilaya avec à proximité d'un côté l'hôtel Seybouse et de l'autre le siège de l'administration de wilaya. Le même opérateur avait déjà bénéficié, via le Calpiref, d'un lot de terrain de 3 ha sur lequel il envisage réaliser un parc sous-douane. Le terrain en question est situé sur le territoire de la commune du chef-lieu déjà confrontée à la saturation de son portefeuille foncier. Nos sources affirment que l'opérateur économique avait été reçu en audience par le wali en ce matin du 25 décembre 2014. «Nous avons entendu des éclats de voix en provenance du couloir menant au bureau du wali. C'était comme si le premier magistrat de la wilaya exprimait une colère difficilement contenue à la suite d'un manque de respect de son interlocuteur», ont ajouté les mêmes sources. Même si la crédibilité de ces dernières ne laisse planer aucun doute, il est difficile d'en savoir plus. D'autant que du côté des services du cabinet, c'est le principe du motus et bouche cousue qui prime. On a pu lire çà et là des articles de presse dont les auteurs se posaient la question de savoir pourquoi il n'y a pas eu d'intervention des services de sécurité. L'antagoniste du wali était-il tellement puissant au point où l'on n'ait pas pensé à faire intervenir la sécurité ? Il faut savoir que le défunt wali avait hérité d'une wilaya de Annaba où la corruption, la bureaucratie et le trafic d'influences ont atteint des sommets. Des actes banalisés au plus haut point de par la qualité officielle et officieuse des auteurs ou de leurs intermédiaires. Ces derniers hantent quotidiennement le cabinet de la wilaya dans le but d'imposer au wali le bénéfice d'un quelconque privilège. Même s'il ne l'a pas dénoncé clairement, le wali avait fait allusion à cette situation à maintes reprises. Notamment lors du déjeuner qu'il avait offert aux représentants des médias à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai dernier. «Il y a un nettoyage à faire dans cette wilaya et nous le ferons avec l'aide de tous et surtout de la presse dont j'attends beaucoup. Je sais que cela sera difficile et que l'opposition de certains individus sera forte. Cependant j'ai la conviction qu'avec vous, nous atteindrons l'objectif que nous nous sommes fixés dès notre installation, à savoir donner un réel essor au développement local. Je ne suis pas de ceux que l'on peut influencer. Je travaillerai en conformité dans le strict respect des prérogatives et de la mission qui me sont dévolues», avait-il répondu à un jeune confrère l'ayant interrogé sur la généralisation de la corruption et le trafic d'influences à Annaba. C'est dans le même sens qu'il avait abondé le 22 octobre dernier. C'était lors de la célébration de la Journée nationale de la liberté de presse. Ce sont là les vérités exprimées par le wali dans ce qui ressemble aujourd'hui, un appel à l'aide. Il y a aussi cette autre vérité consistant en la confection d'articles dont les auteurs se posaient la question de savoir pourquoi le directeur de l'exécutif de la wilaya n'était pas allé plus loin dans la dénonciation des individus habillés d'une qualité officielle que sous d'autres cieux, ils n'auraient jamais eue. D'où les questionnements de l'opinion publique locale et nationale sur les conditions à l'origine du «coup de sang» et du décès du wali de Annaba. De ces questionnements, il y a celles ayant trait aux énergumènes qui méprisent les lois et les symboles de la République, prennent d'autorité possession des biens publics, écrasent tout sur leur passage... Les messages que le défunt Mohamed Mounib Sandid a laissés sont nombreux. Ils doivent être rapidement décodés dans le cadre d'une enquête judiciaire pour mettre définitivement un terme à ces cris et chuchotements sur des dépassements préjudiciables à la crédibilité de l'Etat.

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