La famille du regretté wali d'Annaba, feu Mohamed-Mounib Sandid, décédé le 23 décembre dernier, s'oppose, par la voix du beau-frère du défunt, M. Mouloud Bensaïd, à «toute exploitation de la disparition du défunt à d'autres fins». M. Bensaïd, mari de la sœur de feu Mohamed-Mounib Sandid, souhaite, dans une déclaration, mercredi au nom de la famille Sandid, que ce décès «ne sort pas sciemment de son contexte». «Nous traversons des moments très pénibles et désirons surmonter cette épreuve et faire notre deuil dans la dignité, la tranquillité et dans le respect de la mémoire du défunt», ajoute en substance M. Bensaïd avant de souligner que le regretté wali d'Annaba, «homme de terrain qui privilégiait la proximité dans toutes ses actions a su gagner le respect et l'estime des citoyens tout au long de sa carrière professionnelle». La réaction M. Mouloud Bensaïd intervient suite à des déclarations de responsables de partis politiques et de commentaires relayés par les réseaux sociaux faisant état de prétendues «pressions et contraintes» qui seraient à l'origine du décès du wali d'Annaba. Le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz a affirmé mercredi à Alger que les propos qui circulent sur de prétendues pressions et contraintes qui seraient à l'origine du décès du Wali d'Annaba, Mohamed Mounib Sandid «ne sont que des rumeurs dénuées de tout fondement». Le ministre qui s'exprimait devant la presse à l'issue de la mise en service du centre d'appels de son département ministériel, a affirmé que «le défunt ne s'est jamais plaint, lors de l'exercice de ses fonctions de wali tant à El- Oued qu'à Annaba, de pressions ni de contraintes quelconques». «Tous les propos colportés à propos de son décès ne sont que des rumeurs dénuées de fondement», a-t-il insisté s'interrogeant sur «les motifs d'un tel comportement». Mohamed-Mounib Sandid, 61 ans, avait été évacué à l'Institut mutualiste Montsouris à Paris (France) le 27 novembre dernier, à la suite d'un malaise cardiaque. Décédé moins d'un mois plus tard (le 23 décembre), il a été inhumé jeudi au cimetière central de Constantine, sa ville natale, en présence d'une foule très nombreuse et de plusieurs hauts fonctionnaires dont le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz.