Plusieurs des parties en conflit en Libye réunies depuis mercredi à Genève sous l'égide de l'ONU pour tenter de trouver une solution à la grave crise politique et aux violences sont parvenues, hier, à un accord sur un agenda en vue de former un gouvernement d'unité, selon un communiqué de l'ONU. Elles ont également appelé à une cessation des hostilités pour faciliter le dialogue. Ces entretiens sont menés par Bernardino Leon, Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye et chef de la mission de l'ONU (Misnul) en Libye. Jusqu'à présent, seule, la Misnul appelait à cette cessation des combats. L'objectif de ces entretiens, qui vont se poursuivre la semaine prochaine à Genève, est de tenter de sortir la Libye du chaos dans lequel elle s'est enfoncée depuis la chute de Kadhafi en octobre 2011. Des représentants de groupes armés, non présents à Genève, doivent se décider d'ici à la semaine prochaine s'ils veulent rejoindre ou pas la table des négociations. Jusqu'à présent, seule, la Misnul appelait à cette cessation des combats. Il n'y aura pas de réunion hier et l'ONU ne précise pas quand sera la prochaine réunion. Les discussions ont été «constructives» et ont été menées dans une «atmosphère positive». Les participants demandent la libération des détenus illégalement, que la question des déplacés et des réfugiés soit traitée, la réouverture des aéroports et la liberté de mouvement dans le pays. Société civile représentée Bernardino Leon, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye et chef de la mission de l'ONU (Misnul), a précisé que «toutes les parties qui sont engagées dans une Libye stable et démocratique à travers des moyens pacifiques», avaient été invitées à Genève. La Misnul a fait état de la participation de membres du Parlement reconnu par la communauté internationale, dont certains qui le boycottent, de personnalités de la société civile, dont des femmes, et de membres des gouvernements provisoires précédents. Des membres du Parlement sortant, le Congrès général national (CGN), basé à Tripoli, ont été invités mais étaient toujours attendus a Genève.