Le parc de générateurs du service de néphrologie du Centre hospitalo-universitaire Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou vient d'être partiellement rénové avec l'acquisition de 15 nouveaux appareils, mis en service, hier mercredi, par le directeur général de cette structure hospitalière en présence du wali, Abdelkader Bouazghi, a-t-on constaté. Ces nouveaux générateurs, a-t-on expliqué, ont été acquis pour un montant de 35 millions de DA, prélevé du budget de l'hôpital et destinés pour l'amélioration de la qualité de prise en charge des malades dialysés. Le même service de néphrologie s'est également équipé d'un nouvel appareil, un multifiltration, destiné à la prise en charge des malades présentant une insuffisance rénale aigue, jusque-là orientés soit l'hôpital Parnet d'Alger ou vers Blida. «Le CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou est le 3e établissement hospitalier à être doté de ce type d'équipement de haute technologie», selon le premier responsable de cette structure hospitalière, le Pr Abbes Ziri, qui a fait cas de l'acquisition pour ce service de 27 lits électriques à cinq positions. Quelque 130 malades présentant une IRC sont dialysés, chaque semaine, au service de néphrologie équipé de 27 générateurs, alors que 50 autres sont pris en charge le week-end, a indiqué, pour sa part, le médecin-chef du service, le Pr K Sebaa, qui a fait état du recensement, à l'échelle de la wilaya, de 700 patients souffrant de cette pathologie lourde. «Nous espérons que le projet de réalisation d'une unité de greffe rénale y aboutisse». Evoquant cette pathologie, ce spécialiste a mis en avant ce qu'il a qualifié de causes fréquentes et causes rares à l'origine de l'apparition d cette maladie, citant le diabète et l'hypertension artérielle (HTA) et les malformations congénitales qui constituent une des causes rares de cette pathologie. La délégation s'est ensuite rendue au service de médecine interne pour visiter le bloc rénové suivant une architecture moderne pour un montant de 600 millions. Enfin, le CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou, compte, selon le DG, doter le service de médecine légale, d'une table chirurgicale spécifique pour les prélèvements d'organes sur des cadavres, principalement la greffe de la cornée et du rein.