Tizi Ouzou Le CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou s'apprête à réaliser une transplantation rénale avec un organe provenant d'un donneur décédé au cours de cette année 2014. C'est du moins ce qui a été annoncé avant-hier, par le Pr Seba Athmane, chef de service néphrologie et de la greffe rénale au CHU à l'occasion de la journée nationale de néphrologie abritée par le CHU et placée sous le thème : «La sensibilisation sur l'IRC : protégez vos reins, contrôlez votre diabète». La greffe rénale demeure le moyen le plus efficace à même de redonner une «nouvelle vie» aux malades atteints de l'IRC (insuffisance rénale chronique). Cependant, les donneurs se font rares, ce qui fait que même le nombre de greffes réalisées demeure réduit. Ainsi, durant l'année écoulée, le CHU n'a pu réaliser sur 21 greffes programmées qu'une dizaine (10), alors qu'il peut aller jusqu'à une moyenne de quinze annuellement. Depuis son lancement en décembre 2006 au niveau du CHU de Tizi Ouzou, cette opération a donné lieu à la réalisation d'un total de 80 greffes rénales. La totalité de ses greffes ont été réalisées grâce aux dons des parents des malades compatibles. De là, la nécessité de procéder à des prélèvements d'organes sur des donneurs décédés pour donner la chance aux malades de bénéficier d'une greffe. A cet effet, il devient impératif d'axer tous les efforts sur la sensibilisation et l'explication. D'ailleurs, une journée de sensibilisation sur la greffe à partir d'un cadavre, destinée aux équipes médicales sera organisée le 10 mai prochain.