La programmation, avant le début du 3e trimestre, des différentes évaluations pédagogiques, sera laissée à l'appréciation de chaque directeur de l'éducation, a indiqué jeudi le ministère de l'Education nationale. La ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a déclaré jeudi à Alger que l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem) a permis la création de plus d'un million d'emplois à l'échelle nationale en l'espace de dix ans. Elle a précisé que l'activité de l'Agence s'«intensifiera» durant les les années à venir par le renforcement des capacités humaines et administratives et «grâce à la dynamique des jeunes cadres et aux divers moyens technologiques», soulignant le «programme ambitieux» arrêté par l'Agence pour 2015, outre les programmes des entreprises spécialisées dans la création d'activités économiques susceptibles de contribuer «efficacement» à la relance de la dynamique à travers le pays. Elle a estimé également que la création de l'Angem tendait à réaliser le «progrès social» à travers une activité économique et grâce à la formule d'aide et d'accompagnement qui repose essentiellement sur le «compter sur soi» et l'esprit d'entrepreunariat et l'initiative individuelle. «Le micro-crédit a attiré plusieurs diplômés des universités, instituts et centres de formation» Mme Meslem a, à cette occasion, mis en exergue le rôle de l'Agence qui consiste à fournir des «prestations financières et non financières» en adéquation avec les besoins des différentes catégories de la société dont celles sans revenus ou à faible revenus ou les sans emplois et ceux activant dans le secteur parallèle. Elle a souligné l'importance de ce mécanisme dans la création d'activités productives (biens et services) et génératrices de revenus qui s'inscrit dans le cadre des plans de développement local visant à garantir la stabilité et la sédentarisation des populations dans les régions d'origine. Elle n'a pas manqué de citer la «réussite du micro-crédit» qui s'est imposé à la faveur de la «politique débarrassée de toute forme de bureau», rappelant son activité en faveur des femmes au foyer avec un financement de 62% du total des bénéficiaires. Le micro-crédit a attiré aussi plusieurs diplômés des universités, instituts et centres de formation et d'enseignement professionnels, a-t-elle Par ailleurs, la ministre de la Solidarité a affirmé que l'Agence œuvrera à l'ouverture de nouvelles filières au niveau des wilayas déléguées qui seront créées dans le Sud du pays et destinées à accompagner les jeunes, les nécessiteux, les handicapés et autres catégories vulnérables dans le Sud et les Hauts-Plateaux. Répondant à une question sur l'assainissement des listes des nécessiteux, elle a précisé que les rapports des wilayas avaient fait ressortir plusieurs dépassements dont l'inscription de «personnes décédées et de personnes ayant un revenu sur la liste des bénéficiaires».