Nabil Fekir, au centre de l'attention médiatique pour son hésitation entre les sélections d'Algérie et de France, a choisi la France, a assuré Bernard Lacombe, conseiller du président de Lyon Jean-Michel Aulas, dimanche soir à Montpellier. «Nabil m'a appelé pour me dire : ‘‘j'ai changé d'avis, je reste pour l'équipe de France''», a expliqué Lacombe en zone mixte après la démonstration de force de l'OL à la Mosson (5-1). «On a discuté un peu, c'est son choix, on n'a rien fait pour le pousser et c'est lui qui a décidé. On ne verra qu'après si c'est un bon choix.» Fekir, 21 ans et auteur d'un doublé à Montpellier, a vu sa prestation saluée par son entraîneur Hubert Fournier. «Ce soir, on a retrouvé un Nabil plein d'allant, libéré, ce qui nous a sans doute permis de remporter largement ce match.» Interrogé, lui aussi, sur le choix de Fekir, l'entraîneur a simplement indiqué : «Ce n'est pas à moi de l'annoncer. Je le laisserai libre de son choix et c'est un choix qu'on respectera quoi qu'il arrive.» Samedi, le président de la Fédération algérienne (FAF), Mohamed Raouraoua, avait au contraire affirmé que Fékir avait choisi de «jouer pour l'Algérie». «Fekir a effectivement appelé Christian Gourcuff, sélectionneur national, au téléphone, pour lui faire part de sa décision de jouer pour l'Algérie», avait déclaré M. Raouraoua, à la suite d'une réunion du bureau fédéral de la FAF. L'attaquant de 21 ans, révélation de la saison en Ligue 1, fait partie des 37 joueurs pré-sélectionnés convoqués vendredi par Gourcuff pour un stage des Verts fin mars au Qatar. Fékir avait déclaré samedi sur Facebook que son choix n'était pas encore fait. «J'ai été très sensible à la convocation de l'équipe d'Algérie pour deux matches amicaux contre le Qatar, le 26 mars et Oman, le 30 mars, mais je n'ai pas encore donné ma décision définitive», avait déclaré le joueur sur sa page. «J'ai eu Christian Gourcuff au téléphone, mais comme je l'ai déjà expliqué, je donnerai ma position avant la fin du mois de mars et il est donc trop tôt pour dire que ce soit», avait-il ajouté.