L'officier israélien qui a été blessé mardi dernier, au moment où l'armée syrienne menait une offensive contre les milices collaboratrices avec Israël au sud de la Syrie, a succombé à ses blessures, a assuré une source pour notre chaîne de télévision al-Manar.Selon ces sources, les réelles conditions de la mort de ce militaire israélien sont nettement différentes de celles qui avaient été alors exposées le jour du raid syrien, et qui faisaient état qu'il a été blessé dans des tirs contre une patrouille israélienne dans le Golan occupé. Il s'est avéré que Johnny participait, ainsi qu'une équipe technique israélienne, à la rencontre qui réunissait les chefs de milices dans le cadre d'une alliance de milices pro- israéliennes, baptisée Armée première (AP) dans la localité al-Fatiane, dans le gouvernorat de Quneitra. Selon al-Manar, des chefs de milices de l'Armée syrienne libre (ASL) étaient également présents, dont Abou Hamza al-Nouaïmi qui a été tué ainsi que 12 autres chefs de milices. Plus de 80 miliciens blessés dans l'attaque ont été soignés dans les hôpitaux israéliens. Un officier jordanien de la cellule MOC, était également présent à la réunion, mais son sort n'a pas été mis au clair. Moc qui regroupe des représentants de services de renseignement jordanien, saoudien, américain, français et israélien commandite les activités de la milice, première armée au sud de la Syrie. A noter que l'officier israélien Johnny avait été vu le mois d'octobre dernier (2014) en compagnie d'autres militaires israéliens, se rendant vers la position de l'armée syrienne de Tal al-Hara, lorsqu'elle est tombée entre les mains des miliciens. Il avait alors emmené avec lui les équipements du système de Radar qui y étaient installés.